- ΄пŃĐžá© ŃĐșá ŐĄŃĐœ
- áŻŃŐ Î”ÎČÏŃŐšĐșŃŐ§
Contenu principal Recherche Pied de page Billet de blog 19 aoĂ»t 2018 Les musulmans de France cĂ©lebreront probablement mardi 21 aoĂ»t 2018 la plus importante des fĂȘtes de l'islam AĂŻd-al-Adha, aussi appelĂ© AĂŻd el-KĂ©bir, signifiant la grande fĂȘte du sacrifice. Cependant il ne sâagit lĂ que dâune date hypothĂ©tique puisque la cĂ©lĂ©bration rĂ©elle ne dĂ©marre que le 10 Ăšme jour de dhĂ» al-hijja qui, lui-mĂȘme est dĂ©terminĂ© selon lâapparition conditionnelle de la lune. Ce blog est personnel, la rĂ©daction nâest pas Ă lâorigine de ses contenus. Outre de ces dĂ©signations courantes, je nommerai aussi celle-ci dans cet article la fĂȘte de lâoffrande. Car le fait de donner en oblation quelque chose constitue une offrande Ă Dieu. Quand tout musulman immole une bĂȘte ud-hiyah » le jour du sacrifice, il effectue une offrande Ă il est trĂšs loin le temps oĂč la cĂ©lĂ©bration de cette fĂȘte revĂȘtait tout son caractĂšre symbolique liĂ© Ă la foi musulmane. En effet cette tradition implique des rĂšgles que la loi islamique impose Ă tout musulman cĂ©lĂ©brant cette fĂȘte. Dans ce dessein et selon la tradition prophĂ©tique, il faut observer quelques prĂ©ceptes fondamentaux ; lesquels guident le chef de famille dans sa tĂąche de sacrificateur et l'Ă©clairent aussi sur la lĂ©gislation du sacrifice. Mais quelles sont ces rĂšgles qui rĂ©gissent la cĂ©lĂ©bration de cette fĂȘte ? Ă mon avis, elles sont Ă©tablies dans toute leur essence, sur la base de quatre pĂŽles lĂ©gislatifs affĂ©rents au temps le jour du sacrifice, Ă l'animal sa nature et ses caractĂ©ristiques, au sacrificateur son statut, et au sacrifice rĂšgles de l'acte.Je vais rĂ©sumer dans les grandes lignes et en un paragraphe ces quatre prĂ©ceptes. Ils permettent d'asseoir mon analyse sur une pratique commĂ©morative du sacrifice par l'observation, Ă lâoccasion de la fĂȘte du sacrifice de lâannĂ©e derniĂšre, d'un cas nommĂ© Ali. L'exemple de celui-ci, comme biens des musulmans en France, illustre une pratique qui ne se conforme plus Ă la tradition prophĂ©tique, mais qui acquiesce Ă une contrainte de contemporanĂ©itĂ© et Ă une rĂ©alitĂ© d'ordre social et moral instituĂ©e du fait de notre DES QUATRE PRĂCEPTES Le temps de la cĂ©lĂ©bration commence le Jour du Sacrifice Yawm An-Nahr, le dixiĂšme du mois dhĂ» al-hijja du calendrier musulman. Il marque la fin du hadj » le pĂšlerinage traditionnel. Le sacrifice peut se perpĂ©tuer pendant les trois jours qui suivent lâAĂŻd Tachriq ». Lâanimal Toute bĂȘte immolĂ©e en dehors de ces jours nâest pas considĂ©rĂ©e comme un sacrifice Ud-hiyah. Celle-ci n'est point valable pour le sacrifice si elle est borgne, malade, boiteuse ou chĂ©tive. Elle ne doit pas ĂȘtre Ă©tourdie avant la saignĂ©e. Celle-ci doit se faire avec un couteau dont la lame doit ĂȘtre parfaitement affilĂ©e. Le sacrificateur C'est au chef de famille d'accomplir cette tĂąche sacrificatoire avec la consigne impĂ©rative de coucher l'animal sur son flanc gauche, la tĂȘte tournĂ©e vers La Mecque. RĂšgles de lâacte Tout sacrificateur ne doit surseoir au sacrifice qu'aprĂšs la fin du prĂȘche El khoutbah » le nom arabe du sermon, de l'imam cĂ©lĂ©brant la fĂȘte de lâoffrande. Ce prĂȘche est en gĂ©nĂ©ral prĂ©cĂ©dĂ© par une priĂšre solennelle et collective Ă laquelle assistent tous les fidĂšles. Elle a Ă©tĂ© vigoureusement recommandĂ©e par le ProphĂšte aussi bien pour les hommes que pour les le 1er aoĂ»t 2003, conformĂ©ment Ă l'article R* 214-73 du code rural, l'abattage rituel est interdit en dehors d'un abattoir agréé Ă cet effet. Alors, certains musulmans Ă l'instar de Ali ne tentent en rien dâenfreindre la loi, ils commandent leurs moutons, soit aux boucheries certifiĂ©es halal, soit aux supermarchĂ©s soit aux abattoirs. Une dĂ©marche assurĂ©ment avertie, mais qui s'achemine doucement vers une coutume qui s'apparente plutĂŽt Ă une rĂ©alitĂ© sociĂ©tale qu'Ă un fait quant Ă lui a commandĂ© en ultime espoir son mouton Ă un supermarchĂ© de la rĂ©gion bordelaise. Au dĂ©part, il voulait sacrifier un agneau mĂąle, mais il sâest trouvĂ© devant le constat qu'il y a bel et bien une pĂ©nurie de cette catĂ©gorie. Les mĂąles ont Ă©tĂ© rĂ©servĂ©s, il y a bien longtemps et tous les producteurs de moutons de la rĂ©gion autant que les boucheries musulmanes ne peuvent pallier ce manque. Eu Ă©gard Ă cette manne tombĂ©e du ciel, certains abattoirs trompent leurs clients, par des affirmations les plus effrontĂ©es, sur l'origine des bĂȘtes quâils vendent Ă cette occasion et Ă des prix exorbitants. Le prix de la carcasse a dĂ©passĂ© chez certaines boucheries les treize euros le se rĂ©signe Ă un choix cornĂ©lien, partagĂ© entre le devoir d'appliquer Ă la lettre les rĂšgles du sacrifice et la cĂ©lĂ©bration de cette fĂȘte d'offrande en toute conformitĂ© aux usages que la loi française lui recommande. Il a utilisĂ© tous les ressorts possibles et disponibles pour exĂ©cuter ce projet de lâAĂŻd comme un acte de foi et une pĂ©rennitĂ© dâune tradition familiale Ă laquelle il ne doit en aucun temps faillir sinon sa fiertĂ© ne sera guĂšre lĂ©gitime aux yeux de ses parents. En effet depuis des gĂ©nĂ©rations sa famille ne sacrifie que des agneaux mĂąles ou des bĂ©liers. Jusqu'Ă prĂ©sent, aucune femelle de l'espĂšce ovine n'a Ă©tĂ© Ă©lue offrande sacrificielle. Cette idĂ©e de fiertĂ© quâexalte l'AĂŻd chez Ali et chez tant dâautres devrait Ă mon sens toujours tenir compte dâune situation dâĂ©quilibre entre lâharmonie des coutumes sacrĂ©es et une vie communautaire de progrĂšs oĂč le religieux ne doit servir aucune prĂ©rogative dâaucun ordre. Il faut accepter le fait dâĂȘtre citoyen dâune sociĂ©tĂ© et ce quâil implique dây ĂȘtre Ă©tranger ou non. Nâoublions pas que dans toutes les sociĂ©tĂ©s quâelles soient modernes ou traditionnelles, il existe toutes sortes dâastreintes liĂ©es Ă leurs valeurs sociales et morales et au principe desquelles, pour vivre en harmonie, tout le monde doit sây adapter. AprĂšs le sermon, Ali se rend en compagnie d'autres amis au supermarchĂ© oĂč chacun rĂ©cupĂšre son agneau respectif, une carcasse emballĂ©e dans un film en inspecte la carcasse Ă la recherche de l'identitĂ© sexuelle de l'animal. C'est bien un mĂąle tous les organes qui le rĂ©vĂšlent sont apparents. Non pas pour une future prĂ©paration culinaire aux animelles, mais pour ĂȘtre sĂ»r que le vendeur a bien rempli son engagement. Ali n'aurait pas acceptĂ© d'ĂȘtre lĂ©sĂ© sur le sexe de la bĂȘte. Sur la carcasse, il appert une Ă©tiquette de traçabilitĂ©. Celle-ci indique la provenance UK ; date d'emballage 30 08 2017 ; date d'abattage 28 08 2017 ; lieu d'abattage IRLANDE ; numĂ©ro du lot 87 355 568 ; poids 23,00 embarque la carcasse dans le coffre de sa voiture et part. Il n'a que la matinĂ©e pour dĂ©pecer son mouton et profiter de savourer quelques brochettes avant d'aller travailler. Cette façon dont Ali accomplit les rites du sacrifice est, somme toute, semblable Ă celle de beaucoup de musulmans français ou rĂ©sidents en allĂšgue qu'une agnelle de plus de six mois ou une jeune brebis n'est pas admise au sacrifice. Câest une idĂ©e saugrenue. Lâanimal Ă©ligible au sacrifice est le camĂ©lidĂ©, le bovin, lâovin et le caprin. Lâessentiel est que la bĂȘte soit bien portante. Cela fait partie de la sounnah chemin tariq ou sirah conduite, maniĂšre de vivre.Selon Abou Oumamah ibn Sahl Nous avions pour habitude Ă MĂ©dine de sacrifier des bĂȘtes bien portantes et les musulmans aussi sacrifiant des bĂȘtes bien portantes »Et prĂ©tendre que l'agneau mĂąle est une condition premiĂšre et sine qua non pour que le sacrifice soit valide c'est afficher des prĂ©tentions excessives. Il nây a aucune transcription dans les Ăcritures saintes musulmanes qui mentionne la nĂ©cessitĂ© de sacrifier un animal mĂąle. En revanche il y a obligation d'Ăąge bien qu'il y ait eu divergence entre les savants du fiqh concernant l'Ăąge minimal des ovins. Mais l'Ăąge recevable est celui de six mois rĂ©volus pour les ovins. En Ă©voquant le sexe, Ali ne sait apparemment pas que sa carcasse provient du Royaume-Uni oĂč l'on pratique la castration d'une maniĂšre systĂ©matique. Ainsi, l'ĂȘtre vivant de sa carcasse fut un agneau, certes mĂąle, mais que l'on a dĂ©pouillĂ© de sa virilitĂ© pour agir sur certains caractĂšres de sa carcasse pour une couleur plus claire, une tenue et une couleur des graisses, une odeur moins forte... afin d'avoir une viande qui a les mĂȘmes singularitĂ©s gustatives que l'on trouve chez l'agnelle. De toute façon, la castration est nĂ©cessaire pour les agneaux qui sont destinĂ©s Ă la boucherie, car la rentabilitĂ© dâune exploitation en dĂ©pend. Passons, maintenant de l'autre cĂŽtĂ© du miroir pour analyser un autre extrait du matricule de cette carcasse, et non des moindres la date de l'abattage. La bĂȘte a Ă©tĂ© abattue en Irlande quatre jours avant l'AĂŻd, alors que le temps du sacrifice, selon la tradition prophĂ©tique commence le jour de l'AĂŻd et court jusqu'au jour de tachriq soit le 11Ăšme, le 12Ăšme et le 13Ăšme jour du mois de dhĂ» al-hijja qui, pour cette annĂ©e 2018 seraient les 22,23,24 aoĂ»t si le le 10Ăšme jour dudit mois se produisait le 21 aoĂ»t. Le prophĂšte a dit Celui qui a Ă©gorgĂ© sa bĂȘte avant dâavoir priĂ© quâil en Ă©gorge une autre Ă sa place. Et celui qui nâa pas Ă©gorgĂ© jusquâĂ ce que nous ayons priĂ© quâil Ă©gorge au nom dâAllah » [ Al Boukhary 5500 / Mouslim 1960]. Toute bĂȘte immolĂ©e en dehors des jours susmentionnĂ©s tachriq nâest pas une ud-hiyah sacrifice non plus, pas plus que celle immolĂ©e pour un autre dessein que celui de se rapprocher de Dieu. »Par ailleurs, sur cette Ă©tiquette aucun mode d'abattage n'est spĂ©cifiĂ©. En tout Ă©tat de cause, celui-ci devrait ĂȘtre conforme au rite sacrificiel prescrit par les Ăcritures saintes musulmanes. Ce nâest sans doute pas le cas pour tous les ovins importĂ©s depuis l'espace Ă©conomique commun. En raison d'une forte demande, plus de 100 000 ovins sacrifiĂ©s tous les ans, la filiĂšre ovine française ne peut faire face, car elle vit une situation dramatique, entre crise Ă©conomique nationale et concurrence europĂ©enne. De nombreuses exploitations sont touchĂ©es de plein fouet par cette situation affligeante Ă laquelle peu dâagriculteurs rĂ©sistent et sont de façon dĂ©sastreuse poussĂ©s Ă la faillite. C'est pourquoi il faut dĂ©velopper une politique agricole intĂ©rieure en faveur des produits nationaux et locaux. Il faut rappeler que la France a importĂ© en 2016, plus de la moitiĂ© de la viande ovine qu'elle consomme. Une petite partie nous provient Ă plus de 11 000 kilomĂštres de Paris, depuis la cĂŽte pacifique de l'AmĂ©rique du Sud. Au regard des enseignements que je peux tirer de cette observation, je constate qu'il y a un profond Ă©loignement entre les prescriptions rituelles traditionnelles profĂ©rĂ©es jadis par les compagnons et les savants de l'Islam et la cĂ©lĂ©bration d'usage actuelle en France. Quelle que soit la maniĂšre, de laquelle on fĂȘte l'AĂŻd-al-Adha en France et ailleurs oĂč la religion musulmane n'est pas dĂ©terminĂ©e comme une pratique innĂ©e, quiconque ne peut prĂ©tendre accomplir religieusement le rite sacrificiel tel qui il eut Ă©tĂ© opĂ©rĂ© d'antan. Sachant que le sacrifice est un rite des plus importants de l'Islam, de quelle maniĂšre et dans quelle mesure les croyants s'en acquitteraient tout en s'accommodent Ă des rĂšgles de conduite d'un pays dont la confession religieuse vernaculaire n'est pas l'Islam ? Mais il y a dâautres moyens de sâacquitter de ce sacrifice. La tradition prophĂ©tique puise ses recommandations dans un code qui chĂ©rit la vertu dont la sage lĂ©gislation offre un Ă©ventail d'alternatives qui peuvent supplĂ©er aux contraintes de notre sociĂ©tĂ© et de notre ailleurs, nous vivons dans un monde qui Ă©volue d'une maniĂšre frĂ©nĂ©tique oĂč nous devons faire diligence pour tout accomplir et nous accoutumer Ă nous passer de tout ce qui n'est pas vital. Câest pour cela que toutes les pratiques cultuelles qui viennent des temps immĂ©moriaux n'arrivent plus Ă se mettre en train par rapport Ă l'Ă©volution de notre Hassan Les articles les plus lus Journal â Allemagne lâadieu au pacifisme Journal â LibertĂ© d'expression RecommandĂ©s par nos abonnĂ©es Ă la Une de Mediapart Journal â Migrations Les rĂ©fugiĂ©s afghans refusent que leur pays tombe dans lâoubli AprĂšs la chute de Kaboul, le 15 aoĂ»t 2021, quelque 2 600 Afghans ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©s vers la France via des vols de rapatriement. Mediapart donne la parole Ă celles et ceux qui tentent de se reconstruire, loin de leur pays et de leur proches, quâils savent meurtris. Journal â AmĂ©rique Latine Au Chili, la menace dâun refus plane sur la nouvelle Constitution Face aux crispations sur certains points de la nouvelle Constitution, le gouvernement chilien prĂ©voit dĂ©jĂ des rĂ©formes au texte en cas dâadoption par rĂ©fĂ©rendum le 4 septembre. Une position dĂ©fensive qui tĂ©moigne de lâĂ©troitesse du chemin vers la victoire du oui ». La sĂ©lection du Club Billet de blog CĂ©line, le trĂ©sor retrouvĂ© - Oscar Rosembly 4/9 Depuis longtemps les cĂ©liniens » cherchaient les documents et manuscrits laissĂ©s rue Girardon par CĂ©line en juin 1944. Beaucoup croyaient avoir trouvĂ© la bonne personne en un certain Oscar Rosembly. Un coupable idĂ©al. par jean-pierre thibaudat Billet de blog CĂ©line, le trĂ©sor retrouvĂ© - La rĂ©vĂ©lation 1/9 Comment, par les hasards conjuguĂ©s de lâHistoire et de lâamitiĂ©, je me retrouve devant un tombereau de documents laissĂ©s par CĂ©line dans son appartement de la rue Girardon en juin 1944. Et ce qui sâensuivit. par jean-pierre thibaudat Billet de blog CĂ©line, le trĂ©sor retrouvĂ© - Lâinventaire 2/9 Des manuscrits dont plusieurs inĂ©dits, son livret militaire, des lettres, des photos, des dessins, un dossier juif, tout ce que lâhomme et lâĂ©crivain CĂ©line laisse chez lui avant de prendre la fuite le 17 juin 1944. Un inventaire fabuleux. par jean-pierre thibaudat
Datesdes fĂȘtes musulmanes et 2024. Cette liste prĂ©sente les commĂ©morations du calendrier musulman les plus observĂ©es. Pour en savoir plus sur les Ă©vĂšnements du calendrier musulman, rendez-vous en fin de liste.Pour mieux comprendre ce calendrier, consultez notre article sur les origines et le fonctionnement du calendrier musulman. Certes AllĂąh a honorĂ© cette communautĂ© par deux noble fĂȘtes Ăźd. Toutes deux Ă©tant rattachĂ©es Ă des piliers de lâIslam. -La premiĂšre La fĂȘte de la rupture du jeĂ»ne Ăźd al fitr qui est rattachĂ©e au mois du jeĂ»ne et qui vient clĂŽturer les dix derniers jours du RamadhĂąn dans laquelle il y a une nuit meilleure que mille mois. AllĂąh ŰčŰČ ÙŰŹÙ dit dans une traduction approchĂ©e "Nous lâavons certes fait descendre le Coran pendant la nuit dâAl-Qadr * Et qui te dira ce quâest la nuit dâAl -Qadr? * La nuit dâAl-Qadr est meilleure que mille mois * Durant celle-ci descendent les Anges ainsi que lâEsprit, par permission de leur Seigneur pour tout ordre * Elle est paix et salut jusquâĂ lâapparition de lâaube." Sourate La destinĂ©e -La seconde La fĂȘte du sacrifice Ăźd al Adha qui est rattachĂ©e au pilier du pĂšlerinage et qui vient clĂŽturer les dix premier jour de Dhou-l-Hijja. Le prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ a dit Il nây a pas de jours plus importants auprĂšs dâAllah au cours desquels les Ćuvres sont les plus aimĂ©es de Lui, que durant ces jours», câest Ă dire les dix jours. Ils les compagnons dirent Ă Messager dâAllĂąh, MĂȘme pas le djihad dans le sentier dâAllĂąh ?! Il dit MĂȘme pas le djihad, sauf un homme sortant risquant sa vie et ses biens, et ne revenant avec rien»» SahĂźh Abou Daoud 2107 La rĂ©alitĂ© de la fĂȘte du Sacrifice On le nomme Aid al adha» en rĂ©fĂ©rence Ă al Oudhiya» le sacrifice, car câest au moment de Douha» lever du jour le jour de al Ăźd que dĂ©bute son temps. Et al Oudhiya est lâacte dâadoration que lâon accompli pour cette fĂȘte, câest un acte de dĂ©votion Ă lâIslam comme mentionnĂ© dans la parole dâAllĂąh ŰčŰČ ÙŰŹÙ dans une traduction approchĂ©e "Dis âMa priĂšre, mes actes de dĂ©votion, ma vie et ma mort appartiennent Ă AllĂąh, Seigneur de lâunivers." Sourate Les Bestiaux Saâid Ibn Djoubayr cela signifie mon immolation Tafsir Ibn Kathir 12/284. Et selon QatĂąda mon pĂšlerinage et mon immolation. Et dans une autre version mon offrande». Tasfir al manĂąr 8/213 Lâacte de dĂ©votion noussouk correspond donc a lâadoration, qui fait rĂ©fĂ©rence Ă lâoffrande par lequel le serviteur se rapproche dâAllah ŰčŰČ ÙŰŹÙ. Et il est le pluriel de NasĂźka » câest a dire la bĂȘte immolĂ©e adh Dhabiha. Al Oudhiya le sacrifice / Ad Dahiya lâoffrande, est le nom de celui qui est immolĂ© parmi les bestiaux le jour du sacrifice ou durant les trois jours qui suivent lâĂźd at-TachrĂźq pour se rapprocher dâAllĂąh. Selon BarĂą bin Ăzib, le prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ a dit Certes la premiĂšre chose par laquelle nous commençons durant ce jour, câest la priĂšre. Puis nous revenons et nous Ă©gorgeons. Et celui qui fait cela aura certes pratiquĂ© notre sounnah. Et celui qui Ă©gorge avant la priĂšre, alors ce nâest que de la viande quâil a apportĂ© Ă sa famille et ce nâest en rien un sacrifice» Al Boukhary 5545 / Mouslim 1961 Et pour sa parole Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ dans le hadith de BarĂą bin Ăzib Celui qui prie notre priĂšre, puis sacrifie notre sacrifice aura certes rĂ©alisĂ© le sacrifice conforme. Et celui qui sacrifie avant la priĂšre, il a certes prĂ©cĂ©dĂ© la priĂšre et il nây a pas de sacrifice pour lui» Al Boukhary 955 La sagesse de la lĂ©gifĂ©ration du sacrifice La lĂ©gifĂ©ration du sacrifice comporte des sagesses immenses parmi elles -PremiĂšrement CommĂ©morer lâami intime dâAllĂąh Ibrahim ŰčÙÙÙ Ű§ÙŰłÙŰ§Ù , dans lâĂ©tendue de son agrĂ©ment Ă lâordre de son Seigneur ŰčŰČ ÙŰŹÙ. AllĂąh a dit dans une traduction approchĂ©e "Et nous le renforçùmes dâune immolation gĂ©nĂ©reuse" sourate Les rangĂ©s. Cette immolation quâAllĂąh a lĂ©gifĂ©rĂ© pour son ami intime Mohammed Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ . -DeuxiĂšmement Une facilitĂ© pour toute la communautĂ© en ce jour Selon Noubaycha bin Abdillah Ű±Ű¶Ù Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙ, le prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ a dit Ce sont certes des jours de nourriture, de boisson et de rappel dâAllĂąh» As Silsilah As Sahihah 1713 -TroisiĂšmement Une association aux pĂšlerins Comme les pĂšlerins feront leur offrande dans les lieux saints en tant quâactes de dĂ©votion, les gens des pays lointains le feront aussi chez eux. -QuatriĂšmement Lâacquisition de la crainte pieuse AllĂąh ŰčŰČ ÙŰŹÙ dit dans une traduction rapprochĂ©e "Ni leurs chairs ni leurs sangs nâatteindront Allah, mais ce qui Lâatteint de votre part câest la piĂ©tĂ©. Ainsi vous les a-t-Il assujettis afin que vous proclamiez la grandeur dâAllah, pour vous avoir mis sur le droit chemin. Et annonce la bonne nouvelle aux bienfaisants" Sourate Le pĂšlerinage -CinquiĂšmement ConcrĂ©tiser la diversitĂ© des adorations Car si elles avaient Ă©tĂ© toutes dâune seule et mĂȘme catĂ©gorie cela aurait Ă©tĂ© difficile aux gens. Et cela fait partie des bienfaits dâAllĂąh ŰčŰČ ÙŰŹÙ sur cette communautĂ©. -SixiĂšmement Montrer la bontĂ© de lâIslam Et cela Ă travers la bienfaisance du sacrifice quâĂ commandĂ© le ProphĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ en disant AllĂąh a prescrit la bienfaisance dans toutes choses Ainsi si vous tuez, tuez convenablement, et si vous Ă©gorgez faites le avec soin. Que lâon aiguise la lame et quâon Ă©pargne la bĂȘte de la souffrance» Mouslim 1955 Le statut de al Oudhiya La majoritĂ© des savants sont quâil sâagit dâune sounnah fortement recommandĂ©e, car le prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ Ă©tait assidu dans sa pratique. Cela est confirmĂ© par sa parole Celui qui a les moyens mais ne pratique pas al-oudhiya quâil ne sâapproche pas de notre lieu de priĂšre» SahĂźh al Djami' 6490. Abou Hanifa et Ahmed sont dâavis que cela est obligatoire, et câest lâavis de Cheikh al Islam Ibn Taymiya qui dit Et concernant al Oudhiya, ce qui est apparent câest son obligation. Et elle est certes parmi les plus important rites de lâIslam» Madjmou' al FatĂąwa 23/162. Et car AllĂąh lâa mentionnĂ© en relation avec la priĂšre dans sa parole traduction approchĂ©e "Accomplis la SalĂąt pour ton Seigneur et sacrifie." Sourate L'abondance Lâavis mentionnant lâobligation de al Oudhiya est plus fort que celui mentionnant la non-obligation, Ă condition dâavoir la capacitĂ© de le rĂ©aliser. Al moumti' 7/422 Et al Oudhiya ne sera pas valide si les conditions liĂ©es Ă son temps, son caractĂšre et Ă sa nature ne sont pas remplies. Les conditions de Al Oudhiya -Le temps de Al Oudhiya Il commence aprĂšs la priĂšre de lâaid jusquâau dernier jour de tachriq qui sont les trois jours suivant lâĂźd. Le prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ a dit Celui qui a Ă©gorgĂ© sa bĂȘte avant dâavoir priĂ©, quâil en Ă©gorge une autre Ă sa place. Et celui qui nâa pas Ă©gorgĂ© jusquâĂ ce que nous ayons priĂ© quâil Ă©gorge au nom dâAllĂąh» Al Boukhary 5500 / Mouslim 1960. Le nombre de jour pour sacrifier est de quatre le jour de lâĂźd et les trois jours de tachriq. Dans le hadith de Djoubeir bin Moutâim dont la chaĂźne remonte jusquâau prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ , il est dit "[...] Et tous les jours de tachriq sont des jours de sacrifice" SahĂźh al Djami' 4537. Mais le meilleur moment pour le sacrifice est le premier jour puisque le prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ a dit Certes la premiĂšre chose par laquelle nous commençons durant ce jour, câest la priĂšre. Puis nous revenons et nous Ă©gorgeons» Boukhary 5545 / Mouslim 1961 -Sa nature Al Oudhiya nâest valide quâavec le sacrifice dâune bĂȘte de troupeau Les camĂ©lidĂ©s chameauâŠ, les bovins bĆufâŠ, les ovins moutonsâŠ, comme lâa affirmĂ© AllĂąh ŰčŰČ ÙŰŹÙ traduction rapprochĂ©e "Afin quâils prononcent le nom dâAllĂąh sur la bĂȘte de cheptel quâIl leur a attribuĂ©" Sourate Le pĂšlerinage Quel est le meilleur pour al Oudhiya Le bĂ©lier ou le bĆuf ? Lâimam Malik ۱ŰÙ Ù Ű§ÙÙÙ est dâavis que le meilleur est la race des ovins, puis des bovins, puis des chameaux car le prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ sacrifiait deux bĂ©liers, et il faisait ce quâil y avait de meilleur. Quant Ă la majoritĂ© ils sont dâavis que le meilleur est le chameau, puis la vache, puis les ovins/caprins et enfin lâassociation de plusieurs personnes pour le sacrifice dâun chameau, dâune chamelle ou dâune vache. -Son Ăąge Il est obligatoire que la bĂȘte est atteint lâĂąge minimal mousinah, mais il est possible de sacrifier une bĂȘte plus ĂągĂ©/adule djadhaâ parmi les ovins conformĂ©ment au hadith de Djabir Ű±Ű¶Ù Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙ le prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ a dit Sacrifiez seulement un animal ayant atteint lâĂąge minimal Ă moins que cela ne soit difficile pour vous dans ce cas une bĂȘte plus ĂągĂ©/adulte parmi les ovins» Mouslim 1963. Il existe une divergence entre les savants du fiqh concernant lâĂąge minimum des ovins Certains disent qui entre dans la deuxiĂšme annĂ©e un an rĂ©volu, mais lâavis le plus correct est qu'il ait atteint six mois. LâĂąge minimum pour les caprins est qui entre dans la deuxiĂšme annĂ©e un an rĂ©volu, pour les bovins qui entre dans la troisiĂšme annĂ©e deux ans rĂ©volus et pour les camĂ©lidĂ©s de cinq ans. Il fait partie de la sounnah de sacrifier un bĂȘte bien portante. Selon Abou Oumamah ibn Sahl Ű±Ű¶Ù Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙ Nous avions pour habitude Ă MĂ©dine de sacrifier des bĂȘtes bien portantes et les musulmans aussi sacrifiant des bĂȘtes bien portantes» Al Boukhary - Chapitre Le sacrifice du ProphĂšte avec deux bĂ©liers Ă deux cornes et bien portant. -Sa description Al Oudhiya ne sera valide pour le sacrifice que si il sâagit dâune bĂȘte issue de troupeau et exempte de dĂ©fauts, car AllĂąh ŰčŰČ ÙŰŹÙ est bon et il nâaccepte que ce qui est bon Mouslim 1015. Ne sera pas acceptĂ© la bĂȘte aveugle, borgne, ni la bĂȘte malade, trĂšs maigre ou boiteuse car le prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ Quatre ne sont pas valable pour al Oudhiya La bĂȘte borgne dont le caractĂšre borgne est Ă©vident, la bĂȘte malade dont la maladie est Ă©vidente, la bĂȘte qui boite de façon Ă©vidente, et la bĂȘte excessivement maigre» Al IrwĂą 1148 Lâassociation dans le sacrifice Il est autoriser de sâassocier pour le sacrifice sâil sâagit dâun camĂ©lidĂ©, dâun bovin, en sĂ©parant la vache ou le chameau entre sept personnes, avec lâintention de se rapprocher dâAllĂąh ŰčŰČ ÙŰŹÙ. Selon DjĂąbir bin AbdiLlah Ű±Ű¶Ù Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙ Nous avons sacrifiĂ©s lâannĂ©e de al Houdaybiya avec le prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ un chameau pour sept et une vache pour sept » Mouslim 1318 On a questionnĂ© le comitĂ© permanent Al Ladjna ad DĂąima numĂ©ro de la fatwa 2416 Est il autorisĂ© de sâassocier dans al Oudhiya, et quel est le nombre de musulmans qui peuvent sâassocier ? Doivent-ils ĂȘtre de la mĂȘme famille ? Sâassocier dans al Oudhiya est ce une innovation ou pas ? RĂ©ponse Il est autorisĂ© Ă un homme de sacrifier un ovin/caprin pour lui et sa famille. Et la base en cela, est que le prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ sacrifiait un seul ovin/caprin pour lui et sa famille unanimement reconnu. Et il a Ă©tĂ© rapportĂ© par Malik, Ibn Maja et Tirmidhi qui lâa authentifiĂ© que Ata bin YasĂąr Jâai questionnĂ© Abou Ayoub al Ansari Comment Ă©tait votre sacrifice au temps du prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ ?» Il dit Au temps du prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ lâhomme sacrifiait un ovin/caprin pour lui et sa famille. Ils en mangeaient et donnaient Ă mangĂ©, jusquâĂ ce que les gens sâenorgueillirent et devinrent comme tu les vois».» Le chameau et la vache se divise entre sept personnes, quâils soient de la mĂȘme famille ou non, quâils aient un lien de parentĂ© ou non car le prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ a autorisĂ© au compagnons de sâassocier dans le sacrifice du chameau ou de la vache. Sept personne pour une bĂȘte, et il nâa pas dĂ©taillĂ© plus. AllĂąh est le plus savant. Concernant les ovins, le partage se fait uniquement entre lui et les membres de son foyer, et il nâest pas permis de sâassocier. Abou Ayoub al Ansari Ű±Ű¶Ù Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙ a dit Au temps du prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ lâhomme sacrifiait un ovin/caprin pour lui et sa famille. Ils en mangeaient et donnaient Ă manger, jusquâĂ ce que les gens sâenorgueillirent et devinrent comme tu les vois». Et si il en Ă©tait ainsi dans les premiers temps, chez les compagnons et ceux qui les ont suivis tabiâine, quâen est il aujourdâhui ou la plupart des musulmans ce sont Ă©loignĂ©s de la guidĂ©e du ProphĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ ?! La Description du sacrifice Fait partie de la sounnah dâimmoler la bĂȘte avec sa main. Dans le cas oĂč il sâagit dâun bovin ou dâun ovin il faut coucher la bĂȘte sur son cotĂ© gauche, lâorienter en direction de la Qiblah et que la personne mette son pied sur son flanc. Au moment dâĂ©gorger il faut dire Bismi AllĂąh wa AllĂąhou Akbar, Ă AllĂąh ceci est de toi et pour toi, ĂŽ Allah cela provient de moi ou Ă AllĂąh accepte cela de moi » et des gens de ma communauté» ou bien cela provient dâuntel» si al Oudhiya a Ă©tĂ© dĂ©lĂ©guĂ©e Ă quelquâun. Et les preuves de cette description sont les suivantes -Hadith de Anas Ű±Ű¶Ù Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙ Le prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ sacrifiait comme Oudhiya deux bĂ©liers cornus, de couleur blanche avec un peu de noir. Il Ă©gorgeait avec sa main en mentionnant le nom dâAllĂąh et en disant AllĂąhou Akbar», et il posait son pied sur leur flancs» Al Boukhary 5565 -Hadith de AĂŻcha Ű±Ű¶Ù Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙۧ Le prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ a ordonnĂ© quâon lui apporte un bĂ©lier cornu qui avait du noir sur les pattes, le ventre et les yeux, et il lui a Ă©tĂ© apportĂ© pour quâil le sacrifie comme Oudhiya. Et il mâa dit Ă AĂŻcha Viens Ă la maison». Puis il dit Aiguises-moi le couteau avec un pierre», ce que je fis. Alors il prit le couteau, coucha le bĂ©lier et lâĂ©gorgea en disant Bismi AllĂąh ĂŽ AllĂąh accepte de Mohammed, de la famille de Mohammed et de la communautĂ© de Mohammed» Mouslim 1967 -Hadith de AbdallĂąh ibn Omar Ű±Ű¶Ù Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ Ű§, oĂč il est rapportĂ© quâil dĂ©testait manger une bĂȘte qui avait Ă©tĂ© Ă©gorgĂ©e dans une autre direction que la Qiblah RapportĂ© par Abder Razaq dans son Mousanaf n°8585 et authentifiĂ© par cheikh al Albani dans ManĂąsik all Hadj wa al 'Omra p33 -Hadith de DjĂąbir Ű±Ű¶Ù Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙ oĂč le prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ Ă©gorgea le jour de lâaĂŻd deux bĂ©liers et dit Ă AllĂąh, ceci est de toi et pour toi» Abou Daoud 2795 Et si al Oudhiya fait partie des camĂ©lidĂ©s, il faut lâĂ©gorgĂ©e la patte gauche attachĂ©e. Dans un hadith, Ibn Omar Ű±Ű¶Ù Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ Ű§ est arrivĂ© vers un homme qui avait fait accroupir son chameau pour lâĂ©gorger. Il lui dit alors RelĂšve-le et attaches-le selon la sounnah de Mohammed»» Al Boukhary 1713. Et selon AbderRahman Ibn SĂąbit ۱ŰÙ Ù Ű§ÙÙÙ, le prophĂšte et ses compagnons Ă©gorgeaient le chameau debout avec la patte gauche attachĂ© et appuyĂ© sur ses autres pattes Abou Daoud 1767. Il est interdit de vendre quoique ce soit de al Oudhiya ni son poil laineâŠ, ni sa peau. Et nous donnons pas de salaire au boucher tirĂ© de al Oudhiya elle-mĂȘme. Ali Ű±Ű¶Ù Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙ a dit Le Messager dâAllĂąh mâa ordonnĂ© de surveiller lâimmolation des bĂȘtes, et de distribuer en aumĂŽnes les viandes, les peaux, les laines et de ne pas donner de salaire au boucher provenant et la bĂȘte. Et il dit Nous lui donnerons de ce que nous possĂ©dons» Mouslim 1317. Ce quâil est recommandĂ© pour celui qui sacrifie Il est recommandĂ© pour celui qui sacrifie de ne pas se couper les cheveux, ni de les raser, de ne pas sâĂ©piler, ainsi que de ne pas couper ses ongles. DâaprĂšs Oum salamah Ű±Ű¶Ù Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙۧ, le prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ a dit Lorsque vous entrez dans les dix jours de Dhoul Hijjah et que lâun dâentre vous veut sacrifier quâil sâabstienne de se couper les cheveux et les ongles jusquâĂ ce quâil sacrifie» [Mouslim 1977]. Et la sagesse en cela est de sâassocier Ă ses frĂšres qui sont en Ă©tat de sacralisation durant le hadj. Il est recommandĂ© Ă celui qui maĂźtrise le sacrifice de le faire lui-mĂȘme en mentionnant le nom dâAllĂąh et en disant AllĂąhu Akbar. Le prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ sacrifiait un bĂ©lier en disant Bismi Allah Allahu Akbar, cela vient de moi et de celui qui ne peut pas sacrifier parmi ma comunauté» Al Irwa 1138 Il est recommandĂ© Ă la personne qui a sacrifiĂ©e de manger de son Oudhiya aprĂšs lâavoir Ă©gorgĂ©e. Selon Bourayda ibn Houssayb, le prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ ne sortait pas le jour de la fĂȘte de la rupture du jeĂ»ne aĂŻd al fitr sans avoir mangĂ©, et il ne mangeait pas le jour de la fĂȘte du sacrifice aĂŻd al adha jusquâĂ ce quâil est priĂ© Sahih al djami' 4845. Et selon Salamah ibn al Akwaâ, dans un hadith remontant jusquâau prophĂšte Ű”ÙÙ Ű§ÙÙÙ ŰčÙÙÙ ÙŰłÙÙ il dit Mangez et Nourrissez et mettez de coté» Al Boukhary 5569 Il est recommandĂ© de donner en aumĂŽne ou dâoffrir une partie du sacrifice. Mais il nâest pas permis de vendre la viande ou la peau, ni dâen donner une partie au boucher, elle est pour AllĂąh ŰčŰČ ÙŰŹÙ seul. Et pour conclure, nous conseillons Ă lâensemble de nos frĂšres de rĂ©aliser leurs actes avec sincĂ©ritĂ©, elle qui est la base de lâacceptation de lâoeuvre auprĂšs dâAllĂąh. Et particuliĂšrement dans cette adoration, ou beaucoup de musulmans, exceptĂ© ceux Ă qui AllĂąh a fait misĂ©ricorde, ont dĂ©tournĂ©s leurs intentions pour autres quâAllĂąh Comme pour faire plaisir aux enfants ou se vanter devant les voisins. Au point ou certains si ils ne peuvent pas acheter un bĂ©lier, ne voudront jamais sacrifier une chĂšvre alors quâils en ont les moyens,et cela Ă cause du regard des autres envers eux. Ceci de par leurs ignorances. Nous demandons Ă AllĂąh quâIl fasse que nos Ćuvres soient sincĂšres pour sa face. â Traduit et publiĂ© par lâĂ©quipe Sounnah-Diffusion Cheikh Lazhar Siniqra - ۧÙŰŽÙŰź ÙŰČÙ۱ ŰłÙÙÙ۱۩ . 299 414 433 135 12 115 236 358