Le 27/05/2013 Ă 1900 Par Quelques heures aprĂšs sa victoire au Festival de Cannes 2013 - oĂč il a dĂ©crochĂ© la Palme d'Or, remise par Steven Spielberg - le film La vie dâAdĂšle d'Abdellatif Kechiche se dĂ©voile par le biais de deux extraits streaming Ă regarder ci-dessous. Deux vidĂ©os dans lesquelles on sent la patte "Kechiche" dans les dialogues, la direction d'acteur, la mise en scĂšne et oĂč l'on dĂ©couvre surtout le visage des deux comĂ©diennes principales du film LĂ©a Seydoux avec des beaux cheveux bleus et AdĂšle Exarchopoulos. InspirĂ© du roman graphique Le Bleu est une couleur chaude de Julie Maroh publiĂ©e par GlĂ©nat en mars 2010, La vie d'AdĂšle sortira sur nos Ă©crans le 9 octobre prochain. Retrouvez Ă©galement notre revue de presse des critiques du film. La vie d'AdĂšle les extraits streaming du filmĂ 15 ans, AdĂšle a deux certitudes elle est un fille, et une fille, ça sort avec des garçons. Le jour oĂč elle aperçoit le bleu des cheveux d'Emma sur la grand'place, elle sent que sa vie va changer. Seule face Ă ses questions d'adolescente, elle transforme son regard sur soi et le regard des autres sur elle. Dans son amour fusionnel avec Emma, elle s'accomplit en tant que femme, en tant qu'adulte. Mais AdĂšle ne sait pas faire la paix, ni avec ses parents, ni avec ce monde plein de morales absurdes, ni avec elle-mĂȘme.
LaVie d'AdĂšle - Chapitres 1 et 2. L'amant connaĂźt juste lâamour ! AdĂšle's life is changed when she meets Emma, a young woman with blue hair, who will allow her to discover desire, to assert herself as a woman and as an adult. In front of others, Adele grow.
Mondo-mĂštre Carte dâidentitĂ© Nom La Vie dâAdĂšle PĂšre Abdellatif Kechiche Livret de famille LĂ©a Seydoux Emma, AdĂšle Exarchopoulos AdĂšle, Salim Kechiouche Samir, JĂ©rĂ©mie Laheurte Thomas, Catherine SalĂ©e mĂšre dâAdĂšle, AurĂ©lien Recoing pĂšre dâAdĂšle, Mona Walravens Lise⊠Date de naissance 2013 MajoritĂ© au 09 /10/13 en salles / 26 fĂ©vrier 2014 vidĂ©o NationalitĂ© France Taille 2h59 Poids 4 millions ⏠Signes particuliers + Une ode Ă lâamour terriblement sublime, portrait sous toutes ses coutures de la passion intense et dĂ©vorante sondĂ©e au rythme dâun rĂ©cit dâapprentissage des vicissitudes de la vie. Kechiche signe un magnifique moment de trĂšs grand cinĂ©ma romanesque et mĂ©lodramatique en visant la quintessence dâun art et de ce quâil est capable de dĂ©ployer en termes dâĂ©motions brutes Ă©tourdissantes quand il est associĂ© Ă une subtilitĂ© et une intelligence qui nâont dâĂ©gale que sa richesse. Un immense metteur en scĂšne virtuose de lâĂ©pure et de la simplicitĂ© charnelle et deux exceptionnelles comĂ©diennes livrant leurs Ăąmes sur lâautel du septiĂšme art, font de La Vie dâAdĂšle une Ćuvre tourbillonnante dont on ne ressort pas indemne et qui rĂ©sonne encore dans les esprits longtemps aprĂšs la fin de la sĂ©ance. Signes particuliers - Par excĂšs dâimmersion Ă vouloir dĂ©vorer ses personnages et son sujet, Kechiche tombe parfois dans une forme de voyeurisme Ă la lisiĂšre du complaisant interrogateur, dont on retire autant de bien fascinant que dâĂ©trange sensation de dĂ©rangeant. La marque dâun film qui Ă©treint de lâintĂ©rieur oĂč celle dâune Ćuvre manquant dâun brin de pudeur ? Le dĂ©bat reste ouvert. LĂA VIE DâADĂLE RĂ©sumĂ© Adolescente paumĂ©e, AdĂšle ne sait plus oĂč elle en est. Elle essaie dâĂȘtre comme les autres, dâaimer les garçons, de coucher avec mais un sentiment dâincomplĂ©tude est lĂ , comme si le tableau manquait de quelque-chose. ce quelque-chose, elle va le trouver en rencontrant Emma, une jeune fille aux cheveux bleus. Entres elles, nait un amour passionnel qui va permettre Ă AdĂšle de sâaffirmer et de se trouver⊠LâINTRO Au placard les polĂ©miques autour du film, les interviews acerbes, les rĂ©ponses assassines par voie de presse et les coups bas minables, La Vie dâAdĂšle sâest payĂ©e post-Palme dâor Ă Cannes, la pire des promos possibles et imaginables mais maintenant place au cinĂ©ma. Le nouveau chef dâĆuvre » proclamĂ© dâAbdellatif Kechiche est enfin sorti en salles et certainement pas dans lâindiffĂ©rence gĂ©nĂ©rale. Ah on peut dire quâon en aura entendu parlĂ© et pas dans le bon sens du terme. Et câest bien dommage. Lâhistoire Ă©tait pourtant si belle. Un cinĂ©aste surdouĂ© auteur restant sur deux claques successives avec LâEsquive et La Graine et le Mulet sâattaquant Ă un sujet en or massif et ancrĂ© dans les interrogations sociĂ©tales du moment lâhomosexualitĂ© en recrutant deux actrices talentueuses et magnĂ©tiques quâon lâaime ou quâon lâaime pas pour son passif ou sa popularitĂ© mĂ©diatique, LĂ©a Seydoux a tout prouvĂ© et est pĂ©trie de talent pour incarner une histoire dâamour follement passionnelle qui pulvĂ©risera lâĂ©cran au point dâaller dĂ©crocher Ă lâunanimitĂ© une belle Palme dâOr cannoise. Et puis la salissure de lâart, les critiques, les attaques, les mauvaises interprĂ©tations, les incomprĂ©hensions, la prĂ©tention, la susceptibilitĂ©, les mesquineries, la mĂ©chanceté⊠La Vie dâAdĂšle Ă©tait un film trĂšs attendu mais profondĂ©ment marquĂ© par des cicatrices bĂ©antes, rĂ©sultats de mois Ă ĂȘtre trainĂ© dans la boue. Aujourdâhui, la moche petite histoire laisse enfin place Ă la grande et on peut enfin juger du rĂ©sultat artistique au lieu de sâĂ©pancher Ă plus soif sur mĂ©diatisation crassement inutile. Alors, La Vie dâAdĂšle, ça dit quoi ? Adaptation dâun roman graphique intitulĂ© Le bleu est une couleur chaude publiĂ© par Julie Maroh en 2010, La Vie dâAdĂšle est lâhistoire de la trajectoire dâune jeune adolescente paumĂ©e, depuis ses premiers Ă©mois amoureux Ă son affirmation en tant que femme, au travers dâune histoire dâamour grand format. Cette AdĂšle du titre, câest la jeune AdĂšle Exarchopoulos, comĂ©dienne encore dĂ©butante » aperçue dans des films comme Les Enfants de Timpelbach de Nicolas Bary, TĂȘte de Turc de Pascal ElbĂ© ou La Rafle de Roselyne Bosch. La Vie dâAdĂšle parle aussi dâhomosexualitĂ© au fĂ©minin mais finalement, comme le rĂ©pĂšte Ă qui veut lâentendre son rĂ©alisateur, cette thĂ©matique nâest pas le point central dâun film qui veut ne veut pas polĂ©miquer sur la question mais seulement parler dâamour fort, dâamour destructeur, dâamour passion. Câest aussi un film trĂšs long, dâune durĂ©e peu commune au cinĂ©ma puisquâil sâĂ©tale sur prĂšs de trois heures, dâoĂč son titre comportant un chapitre 1 et 2 » le film avait Ă©tĂ© envisagĂ© comme un diptyque au dĂ©part. Enfin, câest un film Ă ne pas mettre entre toutes les mains en raison de sa cruditĂ© frontale, ses scĂšnes de sexe intimes ayant pas mal fait jaser pour leur radicalitĂ© absolument non imagĂ©e. LâAVIS Avec la sulfureuse rĂ©putation quâil se traĂźnait, on aurait presque envie de dire que maintenant, La Vie dâAdĂšle avait tout intĂ©rĂȘt Ă confirmer son cortĂšge de louanges et Ă ĂȘtre bon pour Ă©viter de se payer un laconique tout ça pour ça ». Fort heureusement, il ne déçoit pas, bien au contraire. Kechiche confirme quâon aime, ici aussi, le personnage ou pas quâil est clairement lâun des grands auteurs du cinĂ©ma français actuel, et lâon ne rentrera pas dans la guĂ©guerre du il est un metteur en scĂšne atroce » ou elle une mauvaise comĂ©dienne » car force est de constater quâau final, tout le monde est douĂ© dans cette affaire. Dâun cinĂ©aste qui accouche dâune Ćuvre puissante et dâune richesse palpable Ă un duo dâactrices Ă©blouissantes qui mettent lâune comme lâautre du cĆur Ă lâouvrage pour interprĂ©ter avec talent leur personnage respectif. La Vie dâAdĂšle en vient du coup Ă nous rappeler Maurice Pialat ou Andrzej Zulawski, Stanley Kubrick ou Francis Ford Coppola, et câest sans parler dâHitchcock, autant de rĂ©alisateurs Ă la rĂ©putation tyrannique, qui ont martyrisĂ© leurs comĂ©diennes, qui ont fait vivre un vĂ©ritable enfer Ă leurs Ă©quipes alors que lâĂ©puisement physique et moral conditionnait leurs tournages, que leurs exigences dĂ©passaient lâentendement, quâils Ă©taient durs, sĂ©vĂšres, terribles voire fous envers leurs collaborateurs. Sauf que, comme le rappelait LĂ©a Seydoux dans lâinterview initiale qui avait mis le feu aux poudres, de ces chaos artistiques aux accouchements douloureux naissaient des chefs dâĆuvre. Dans quelques annĂ©es, on dira peut-ĂȘtre la mĂȘme chose de cette fabuleuse plongĂ©e violente Ă©motionnellement parlant, dans le parcours Ă©volutif dâune jeune adolescente en crise identitaire. La Vie dâAdĂšle est une bouleversante histoire dâamour tragĂ©diĂ©e, un film intense qui nâa pas de temporalitĂ©, pas dâaspĂ©ritĂ© dans le bon sens du terme, pas dâemprise sur une Ă©poque, un film qui glisse hors du temps, hors du monde, hors du cadre filmique, hors de la fiction, un film qui vous agrippe, vous entraĂźne, vous sĂ©duit puis vous retourne avant de vous fracasser violement dans son maelström tourbillonnant fait de beautĂ©, de sublime et de douleur terrible. Une pure et simple histoire dâamour avec tout ce quâelle convoque de magique, de mystique, de puissance mais aussi de cruautĂ©, de meurtrissure et de dĂ©chirement. Kechiche parvient Ă cerner avec une immense justesse toutes les composantes dâune flamboyante histoire, de la fascination pour lâautre Ă la crainte de lâabandon de soi, du coup de foudre incontrĂŽlable au jeu de sĂ©duction joueur, du plaisir charnel Ă la fusion Ă©motionnelle, de la proximitĂ© insondable Ă la peur et lâapprĂ©hension de la perte de lâautre, du partage aux diffĂ©rences, de lâintense au simple, de la magie Ă la folie, de lâattraction irrĂ©sistible Ă la distance en passant par le merveilleux, lâexaltation, la dĂ©couverte, la poĂ©sie mais aussi le sombre, le torturĂ©, le nĂ©faste, la mise en danger de soi⊠Au rythme des sentiments qui se frottent, des antagonistes qui sâentrechoquent, des corps qui sâenlacent et de la passion brĂ»lante Ă en irradier les yeux, La Vie dâAdĂšle est un Ă©poustouflant portrait de lâamour, de la vie, du cheminement personnel, doublĂ© dâune invitation solennelle Ă pĂ©nĂ©trer de façon totale dans un furieux moment dâĂ©motions Ă fleur de peau qui ne laisse pas indemne. Le genre de cinĂ©ma radical et vertigineux qui sâabandonne complĂštement Ă son histoire, de la mĂȘme maniĂšre que ses interprĂštes donnent toute leur Ăąme Ă sa mise en image. DĂ©boussolante, cette sublime et sensuelle histoire dâamour passionnelle ne se regarde pas, elle se vit. Une fois de plus, Kechiche fait dans lâĆuvre coup-de-poing avec un film fleuve romanesque Ă la beautĂ© fascinante, frissonnante et foudroyante, fait de rĂ©alisme, dâintelligence et de force vibrante captant le regard, le cĆur et lâesprit dans une communion qui trouve la plĂ©nitude. Le parcours de cette jeune AdĂšle est une illustration magnifique des vicissitudes et des turpitudes de la vie, des doutes intrinsĂšques aux rĂȘves contrariĂ©s. Par elle et son cheminement intĂ©rieur, alors quâelle se cherche, se trouve, se perd, se retrouve, câest un ensemble plus vaste qui se dessine, celui de la trajectoire personnelle de la construction dâune vie qui sâĂ©gare face aux nombreuses directions possibles avant de trouver la voie qui lui conviendra. Et pardessus tout, trĂŽnant sur cette Ćuvre Ă©picurienne tour Ă tour virevoltante et dramatique, une ode Ă lâamour fou enivrante. Kechiche raconte lâhistoire dâun couple, quel quâil soit. Un homme et une femme, deux femmes, deux hommes, quâimporte, la force des sentiments poignants reste la mĂȘme, la beautĂ© de ce quâils dĂ©gagent ne change pas et La Vie dâAdĂšle fonce sur les sentiers dâune simplicitĂ© Ă tomber pour Ă©treindre son rĂ©el sujet et le magnifier dans toute sa splendeur grĂące Ă une mise en scĂšne habile, jouant avec talent entre le virtuose et lâĂ©pure selon les situations et les moments dĂ©peints. Car pour donner vie Ă cette Ćuvre Ă©motionnellement Ă©pique, il en fallait du talent. Et il se conjugue au pluriel. Kechiche fait un avec sa camĂ©ra pour dĂ©vorer lâespace, pour se placer au plus prĂšs de la chaleur des sentiments en fusion et nous immerge dans cet Ă©tourdissant tourbillon Ă lâhumanisme redoutable et dĂ©vorant. Sous son objectif, AdĂšle Exarchopoulos se rĂ©vĂšle, brille, se met Ă nu dans tous les sens du terme et fond comme un glacier en allant chercher tout au bout de ses forces une vĂ©racitĂ© de jeu qui transpire la sincĂ©ritĂ© alors que LĂ©a Seydoux, la fille aux cheveux bleus, illumine de rĂ©ponse au talent qui lui est confrontĂ©. Le rĂ©sultat donne un trĂšs grand film, pas exempt de quelques dĂ©fauts, mais trĂšs grand quand mĂȘme. On pourra notamment reprocher Ă Kechiche quelques fausses notes dans le voyeurisme complaisant avec quelques dĂ©monstrations de malhonnĂȘtetĂ© dans sa façon de sâaventurer si loin, trop loin, via le regard dâune camĂ©ra pernicieuse qui dĂ©cortique Ă outrance une intimitĂ© magnifique mais parfois pervertie Ă ĂȘtre scrutĂ©e ainsi avec un manque de pudeur qui, dans un sens renforce la tension charnelle Ă©rotisante de cette passion brĂ»lante, mais lui accole dans un autre, une forme de vulgaritĂ© » dĂ©rangeante alors quâun voile posĂ© eut pu avoir bien plus de sens quâune telle imagerie trĂšs dĂ©monstrative. Mais au-delĂ de ces non-maladresses » car autant de choix de mise en scĂšne rĂ©flĂ©chis, dĂ©fendus et affirmĂ©s, La Vie dâAdĂšle est un limpide et intense moment de cinĂ©ma qui impressionne par sa majeure absence de fioritures dans un long condensĂ© qui dĂ©crypte lâamour sous toutes ses coutures, personnelle, sociale, morale, psychologique, physiologique, mĂ©taphysique, et qui sonde lâĂąme humaine face Ă lui, dans un sublime rĂ©cit dâapprentissage tournoyant qui fait mal, Ă la subtilitĂ© saisissante et Ă la vĂ©racitĂ© stupĂ©fiante. Un classique envoutant aux images et aux musiques qui restent, qui restent, qui restent⊠Bande-annonce Par Nicolas Rieux Lebut de cet article est de montrer par quels procĂ©dĂ©s cinĂ©matographiques La vie dâAdĂšle, chapitre 1 et 2 construit une esthĂ©tique de lâexcĂšs qui travaille lâĂ©motion dans le corps des personnages tout en engageant simultanĂ©ment celui des spectateurs. Pour ce faire, Abdellatif Kechiche articule plusieurs genres cinĂ©matographiques Ă forte charge Ă©motive. Encore lycĂ©enne, AdĂšle dĂ©couvre le dĂ©sir et le plaisir auprĂšs d'Emma... PortĂ© par les Ă©tonnantes AdĂšle Exarchopoulos et LĂ©a Seydoux, l'enivrant film d'amour et d'apprentissage d'Abdellatif Kechiche, chef-d'Ćuvre sensuel qui suscita passions et Vie D'adĂšle Chapitres 1 Et 2 a Ă©tĂ© diffusĂ© sur Arte le mercredi 30 mai 2018, 23H55. Cet Ă©pisode a Ă©tĂ© publiĂ© pour la premiĂšre fois le mardi 15 mai Ă©valuez-vous cet emission?14 mai 2018Facturons votre Ă©mission... La Vie D'adĂšle Chapitres 1 Et 2 La Vie D'adĂšle Chapitres 1 Et 2 est une programme sur la tĂ©lĂ©vision française de Arte qui avait reçu une moyenne de 4,0 Ă©toiles par les visiteurs d' En ce moment, nous possĂ©dons 1 Ă©missions dans nos archives, dont la premiĂšre a Ă©tĂ© diffusĂ©e en mai 2018. Vous avez manquĂ© une Ă©mission de La Vie D'adĂšle Chapitres 1 Et 2 et vous souhaitez Ă©viter cela Ă l'avenir? 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