Cejeune homme de 20 ans, né à Lavras au Brésil, n'est autre que l'un des cinq marginaux (*) soupçonnés d'avoir pris part aux meurtres de trois voire quatre sans-domicile fixe dont les corps
Petits meurtres & faits divers Au Tribunal est un jeu d'ambiance dans lequel vous improvisez tour Ă  tour le rĂŽle du procureur, de l’avocat ou des jurĂ©s. Participez Ă  des procĂšs loufoques, assistez Ă  des plaidoiries dĂ©lirantes, Ă©coutez des rĂ©quisitoires improbables et tentez de dĂ©mĂȘler les affaires les plus singuliĂšres que l’on puisse avoir dans un tribunal !Petits meurtres & faits divers Au Tribunal vous embarque dans un univers ludique basĂ© sur l'expression et l'improvisation Ă  travers 239 histoires pleines d’humour et complĂštement barrĂ©es.
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FĂ©roce violente et colorĂ©e, cette sĂ©rie allemande suit l’enquĂȘte de Kleo, une jeune espionne qui cherche Ă  comprendre qui a pu la trahir, sur fond de rĂ©unification
ï»żNote du jeu moyenne sur 12 avis Les avis des membres News Sujets de forum Aucun sujet de forum Description On commence par rĂ©partir les rĂŽles qui vont "tourner" tout au long de la partie. Le PrĂ©sident choisit alors une affaire dans le livret qui va bien et la lit d'un ton solennel. Le procureur va ensuite faire son rĂ©quisitoire en plaçant de maniĂšre Ă©lĂ©gante et subtile des arguments qu'il a dans son livret Ă  lui. L'avocat ne les connait pas mais s'il pense en choper un, il peut objecter pour le neutraliser sous la surveillance du prĂ©sident. Le narrateur dispose d'une minute trente pour parler 3 sabliers et l'avocat ne peut objecter que trois fois. Faudra bien choisir. Ensuite c'est au tour de l'avocat qui plaidera pour la libĂ©ration de Leboulet en essayant Ă  son tour de passer ses arguments Ă  lui. Pendant ce temps les jurĂ©s, qui disposent d'indices dans leur livret, tentent d'intercepter les arguments du procureur puis de l'avocat pour deviner combien ils en ont placĂ© dans leur discours et qui remporte le duel. Le prĂ©sident, lui, connait les rĂ©ponses et tranchera. Leboulet sera donc innocent si l'avocat a placĂ© plus d'arguments, accusĂ© si c'est le procureur qui en a placĂ© le plus ou il y aura non-lieu en cas d'Ă©galitĂ©. Si l'avocat gagne il marquera en points le nombre d'arguments bien placĂ©s. Inversement si le procureur remporte la dĂ©cision, il marquera ses arguments Ă  lui. Et les jurĂ©s ? Si les jurĂ©s ont votĂ© pour la bonne dĂ©cision coupable, innocent ou non-lieu, il marqueront 3 points chacun. Et le prĂ©sident ? Le prĂ©sident ne marque rien mais il est prĂ©sident quand mĂȘme ! En plus il a un pupitre et un marteau. Alors bon ! Contenu ‱ Pour le Président - 1 livret du Président ; - 1 joli marteau ; - 1 joli pupitre ; - 100 points de victoire ; ‱ Pour le Procureur - 1 livret du Procureur ; - 1 plaque Procureur » ; ‱ Pour l’Avocat - 1 livret de l'Avocat ; - 1 plaque Avocat » ; ‱ Pour les jurés - 1 livret des Jurés ; - 1 plaque Jurés » ; - 1 sablier de 30 secondes. VidĂ©os Les autres Ă©ditions Extensions Aucun jeu trouvĂ© Dans les listes Aucune liste
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Justiceet faits divers; OctogĂ©naire dĂ©membrĂ©e en Haute-Vienne : son petit-fils avoue le meurtre ; faits divers Haute-Vienne faits divers. 2 min de lecture. OctogĂ©naire dĂ©membrĂ©e en Haute Accueil ActualitĂ©s News de la rĂ©dac Petits Meurtres & faits divers au tribunal Par Anonyme PubliĂ© le 2 mar. 2012 ‱ Lecture 0 min. ‱ 8778 vues Vous ne voyez pas la vidĂ©o ? Les bloqueurs de pubs peuvent empĂȘcher le bon fonctionnement du player vidĂ©o. S'il y en a un d'installĂ© sur votre navigateur, pensez Ă  le dĂ©sactiver. AprĂšs "Petits Meurtres & faits divers", HervĂ© Marly nous propose de passer au tribunal pour le procĂšs par contumace du coupable. Oui. Nous l'avons rencontrĂ© lors du festival international des jeux de Cannes oĂč il nous a prĂ©sentĂ© le prototype et expliquĂ© le pourquoi de la chose. PubliĂ© le 2 mar. 2012 800 Unhomme de 43 ans a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  trois ans de prison ferme pour avoir agressĂ© sexuellement deux femmes, dont une ĂągĂ©e de 16 ans, l’an dernier Ă  Pamiers.
Parfois provoquĂ©es par des banalitĂ©s, les tensions entre jeunes qui dĂ©gĂ©nĂšrent en fusillades font les manchettes. Mais ces jeunes, souvent mineurs, sont avant tout des humains qui ont encore une chance de se rĂ©habiliter. La Presse a eu accĂšs au centre jeunesse de Laval pour observer le travail des intervenants sur le terrain. On a encore beaucoup d’espoir de les rĂ©habiliter » Depuis trois ans, avec la prolifĂ©ration des armes Ă  feu, le paysage de la dĂ©linquance juvĂ©nile a changĂ© pour les intervenants, Ă©ducateurs et dĂ©lĂ©guĂ©s jeunesse. Les adolescents judiciarisĂ©s sont de plus en plus impulsifs et les armes, plus accessibles. Mais l’objectif demeure le mĂȘme rĂ©habiliter le jeune. 9 h 30. Au centre jeunesse de Laval, quelques jeunes en unitĂ© fermĂ©e dĂ©ambulent dans le couloir, flottant dans leur short de basket. Un bureau d’éducateur — avec vue imprenable sur toute la piĂšce — surplombe une salle commune oĂč sont rĂ©partis des meubles vissĂ©s au sol. L’endroit accueille des dĂ©linquants juvĂ©niles accusĂ©s de divers mĂ©faits du vol de gomme Ă  mĂącher chez Walmart Ă  la possession d’arme Ă  feu. Mais la garde — en unitĂ© fermĂ©e ou ouverte — est une peine rĂ©servĂ©e aux crimes graves, nĂ©cessitant un effort soutenu de rĂ©habilitation. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Cour du centre jeunesse Laval Comme en prison, les rivaux sont sĂ©parĂ©s. Mais on Ă©loigne aussi les copains on ne veut pas mettre des complices ensemble. Ils ont l’air courageux avec leur gang, mais pour aller porter un CV, lĂ  ils sont moins confiants », commente la cheffe du programme de rĂ©habilitation des jeunes contrevenants. La population est troublĂ©e en voyant dans les journaux la photo d’une jeune victime innocente tombĂ©e sous les balles, poursuit-elle. Les intervenants, eux, ont un double choc. Ils voient le visage du jeune tireur. C’est quelque chose quand tu vois le petit jeune qui a tirĂ© avec sa petite face de chĂ©rubin. Des fois, ils viennent et ils n’ont mĂȘme pas encore de moustache molle. La cheffe du programme de rĂ©habilitation des jeunes contrevenants Armes et rĂ©seaux sociaux Depuis deux ans, l’équipe chargĂ©e de faire des suivis de probation et d’évaluer le degrĂ© de dangerositĂ© des jeunes et leurs besoins font face Ă  une nouvelle rĂ©alitĂ© la possession d’armes Ă  feu chez les mineurs. Il s’agit des mĂȘmes conflits. C’est la mĂȘme pensĂ©e violente. Mais avec diffĂ©rents outils. Notre mĂ©thode est la mĂȘme on va dĂ©construire leur façon d’utiliser la violence comme un outil pour se remonter ou rĂ©gler les problĂšmes », nous explique un Ă©ducateur. C’est vraiment une minoritĂ© des jeunes qu’on a qui ont commis des crimes comme ça. Mais ça, c’est ceux qu’on pogne. Certains passent sous le radar », dit la responsable. Reste qu’une partie du travail de terrain a changĂ© pour ce groupe d’intervenantes aguerries, notamment dans leurs suivis de jeunes en garde ouverte. J’ai des jeunes que je ne peux pas rencontrer seule dans ma voiture. Ni chez eux. Et pas dans n’importe quel quartier. Parce qu’on sait qu’ils peuvent se faire tirer dessus. Je dois m’assurer qu’on ne croisera pas des ennemis. Ils ne vont pas juste se taper dessus
 » Dans la derniĂšre annĂ©e, j’en ai eu comme quatre avec qui je ne quitterais jamais le centre. Ils sont trop des targets et c’est trop risquĂ© d’ĂȘtre avec eux en public. » PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE AccĂšs extĂ©rieur au centre jeunesse de Laval Certains jeunes sortent mĂȘme de l’établissement la peur au ventre ils craignent de prendre l’autobus et de croiser la mauvaise personne. C’est nouveau depuis un an et demi, cette rĂ©alitĂ©-lĂ . » Les rĂ©seaux sociaux ont Ă©galement changĂ© la donne. Ça ne reste plus juste Ă  l’école et au parc. Si tu te fais humilier, c’est affichĂ© sur Snapchat. Mais tes “victoires” aussi sont filmĂ©es lĂ -dessus, pour gagner en crĂ©dibilitĂ©. C’est devenu un monde oĂč on s’expose de plus en plus. Une jeune dĂ©lĂ©guĂ©e jeunesse Traumatismes Les intervenants et dĂ©lĂ©guĂ©s jeunesse se rĂ©unissent chaque mardi pour parler d’un cas prĂ©cis. On travaille avec des jeunes humains. L’évaluation de la peine selon la Loi sur le systĂšme de justice pĂ©nale pour les adolescents, ce n’est pas une aspirine pour tout le monde. On a encore beaucoup d’espoir de les rĂ©habiliter, donc on est moins dans l’aspect punitif que pour les adultes. » Ils sont des contrevenants et leur mode de vie les expose Ă  la violence. Mais ils ont aussi des traumatismes. Voir son ami se faire poignarder ou poignarder quelqu’un les deux sont des traumatismes. Il faut travailler avec ça. » PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Cour du centre jeunesse de Laval Le groupe d’intervenantes n’est pas dupe certains jeunes ne vont pas se dĂ©faire de leurs mauvaises habitudes. Mais au centre jeunesse, on se souvient toujours d’eux comme de petits gars ». Il y en a, rendus adultes, qui nous appellent de la prison. On est leur seul appel, car personne ne les prend vraiment en charge. Une intervenante Cette approche humaine axĂ©e sur la rĂ©habilitation fait que parfois, sur le territoire lavallois, les intervenants du centre jeunesse en savent plus sur les conflits en cours que la police locale. Ils nous parlent. Ils se confient Ă  nous. » Ils vont identifier de quelle façon la criminalitĂ© rĂ©pond Ă  leurs besoins argent, estime de soi, libertĂ©, sentiment d’appartenance, compĂ©tences. On va lui exposer d’autres moyens. On prĂ©sente les avantages Ă  utiliser ces moyens. Car il y a des dĂ©savantages Ă  choisir le crime. » MĂȘme quand l’ado demeure turbulent, il est rare que l’équipe n’arrive pas Ă  percer sa carapace, explique la cheffe d’équipe. À chaque petite amĂ©lioration, on les fĂ©licite. Et on se rend compte que personne n’a jamais fait ça pour eux. Une dĂ©lĂ©guĂ©e jeunesse La population, souvent, est dans le jugement, renchĂ©rit-elle. On a le “gang de rue” facile par les temps qui courent. Mais tout le monde avec une sacoche et un chandail bleu n’est pas dans un gang. » PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Grille de sĂ©curitĂ© devant le centre jeunesse de Laval Lui, il est tough » Les bras croisĂ©s, Nabil*, 18 ans, Ă©coute attentivement Sandra Beaudin, sa dĂ©lĂ©guĂ©e jeunesse, lui rĂ©citer le dĂ©tail de ses altercations d’un ton posĂ©. Le dĂ©linquant violent est tout le contraire des stĂ©rĂ©otypes associĂ©s aux jeunes criminels accusĂ©s de dĂ©lits graves. Il s’exprime bien, est extrĂȘmement poli, il Ă©tudie et travaille. Parfois, un discret sourire rĂ©vĂšle ses fossettes. Les blagues et les tournures de phrase ironiques de la dĂ©lĂ©guĂ©e, ni moralisatrice ni complaisante, font sourire Nabil, qui est suivi en garde ouverte. Et l’amĂšnent Ă  se confier plus qu’il ne l’a fait avec les policiers. Sa vie d’adolescent a Ă©tĂ© ponctuĂ©e de disputes. Elles ont culminĂ© par un Ă©pisode de violence l’étĂ© dernier. Il est maintenant accusĂ© de vol qualifiĂ©, de port d’arme dans un dessein dangereux et de voies de fait avec lĂ©sions. Le gars qui a portĂ© plainte se foutait de ma gueule sur Instagram avant que ça arrive. Il me dit “Viens plus [dans mon coin], si tu viens, on va te battre.” » Le jour d’aprĂšs, il va au parc. On lui montre du doigt le garçon qui l’a provoquĂ© » dans ses messages. Il riait dans ma face. Il m’a manquĂ© de respect. » Il le prend par le cou, le jette par terre, le frappe Ă  de multiples reprises au visage, raconte-t-il. Il s’est levĂ© et il ne ressemblait plus Ă  la mĂȘme chose », dĂ©crit-il sans gĂȘne. Il approche un couteau de cuisine de la gorge de sa victime, avant de s’emparer de son sac et de son tĂ©lĂ©phone pour le ridiculiser », raconte-t-il Ă  Mme Beaudin. Quand on lui parle de sa victime, son attitude est dĂ©concertante. Je veux mĂȘme pas le voir. Il me dĂ©goĂ»te, ce gars-lĂ . Je dĂ©teste ce gars. Je le connais pas, mais je le dĂ©teste. Nabil À une autre occasion, il bat violemment un de ses anciens amis jusqu’à ce que son dos soit noirci par les ecchymoses. Le jeune a beau ĂȘtre inconscient, Nabil continue de frapper. Un enseignant assiste Ă  cette scĂšne sanglante survenue prĂšs d’une Ă©cole. Nabil sort alors un couteau de cuisine de son sac. Il le pointe vers l’enseignant. En revenant sur les faits, il affirme que l’adulte se serait montrĂ© menaçant envers lui. Je ne souhaite pas sa rĂ©ussite dans la vie », dit-il en se rongeant les ongles. Ni remords ni compassion Nabil s’est montrĂ© transparent. Il confie Ă  Mme Beaudin des dĂ©tails sur des dĂ©lits pour lesquels il n’a jamais Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©. Il se balade souvent avec un couteau au cas oĂč des gens le provoqueraient, admet-il. Un an aprĂšs ses crimes, il n’a jamais rĂ©cidivĂ©. Mais il Ă©prouve peu de compassion envers ses victimes. Un simple nique ta mĂšre » suffit pour allumer la flamme de ce jeune qui prĂ©sente pourtant de belles habiletĂ©s, soutient Sandra Beaudin. Il vient d’une bonne famille. Ses parents lui ont transmis de belles valeurs. Souvent, il y a ce prĂ©jugĂ© que les jeunes viennent de mauvaises familles nĂ©gligentes, mais je me retrouve souvent devant des parents qui ont donnĂ© le meilleur pour leur enfant. Sandra Beaudin, dĂ©lĂ©guĂ©e jeunesse Des rĂ©seaux sociaux au parc Tout au long de leur discussion, Sandra Beaudin prend les notes qui garniront le rapport prĂ©dĂ©cisionnel requis par la juge. Je ne vais pas te mentir, Nabil, je vais recommander une garde fermĂ©e de six mois. » L’accessibilitĂ© aux armes Ă  feu a changĂ© la donne. Nabil n’en possĂšde pas, mais sa maniĂšre de gĂ©rer sa colĂšre inquiĂšte. Il n’a pas de pistolet, mais il connaĂźt quelqu’un qui connaĂźt quelqu’un
 Il pourrait s’en procurer un. Il n’est vraiment pas dans un gang, mais il sait qui ils sont et ils savent qui il est. » Sarah Beaudin soupire. C’est un garçon qui s’exprime trĂšs bien. Mais lui, il est tough. » PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Un accĂšs au centre jeunesse de Laval Au tribunal Nabil, je ne sais pas pourquoi tu as cette colĂšre en toi », tonne la juge. Nous sommes lundi matin. Le jeune homme reçoit sa peine. Quand il n’a pas les bras croisĂ©s, il joue avec l’ourlet de son t-shirt en tapant du pied, vĂȘtu de rouge de la tĂȘte aux pieds. La suggestion de garde fermĂ©e — la peine la plus sĂ©vĂšre — ne passe pas auprĂšs de la dĂ©fense malgrĂ© la violence des dĂ©lits et l’absence de remords. On estime que Nabil est restĂ© calme depuis un an, et la garde fermĂ©e l’empĂȘcherait de garder son emploi. Avec la Couronne, on veut prĂ©senter une suggestion commune garde ouverte de six mois. Pourquoi ne pas avoir poussĂ© pour la garde fermĂ©e ? Je prĂ©fĂšre avoir un Nabil ouvert Ă  travailler sur lui-mĂȘme et coopĂ©ratif, plutĂŽt qu’un jeune qui va rentrer Ă  reculons. » La juge sourcille quand le jeune homme se prĂ©sente devant elle, les mains dans les poches. La suggestion commune est une garde ouverte, mais moi, Ă  la lecture du rapport, je t’aurais mis en garde fermĂ©e, et pour beaucoup plus longtemps que six mois. » Nabil avait 17 ans au moment des dĂ©lits dont il est accusĂ©. Il est dĂ©sormais majeur, lui rappelle la juge. J’espĂšre ne pas te revoir aux adultes. » Le rĂŽle des dĂ©lĂ©guĂ©s jeunesse Les dĂ©lĂ©guĂ©s jeunesse font un portrait du dĂ©linquant, Ă©tablissent ses besoins, dĂ©terminent quelle est sa place dans a collectivitĂ© avant un jugement. Ils proposent une peine au juge, qui n’est toutefois pas obligĂ© d’en tenir compte. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Couloir du centre jeunesse de Laval La rĂ©demption d’Emmanuel Rares sont les criminels endurcis qui se sont complĂštement dĂ©tachĂ©s du monde interlope. C’est pourtant le cas d’Emmanuel*, qui est passĂ© des violents conflits entre gangs au centre jeunesse. Emmanuel se rappellera toujours son premier pas vers la rĂ©demption. C’était au tribunal de la Chambre de la jeunesse. La mĂšre de sa victime venait tĂ©moigner. On a quittĂ© notre pays Ă  cause de la guerre. Mais maintenant, mon fils est dans une autre guerre, qui risque de l’achever. » La propre mĂšre d’Emmanuel, prĂ©sente dans la salle d’audience, a poussĂ© un gĂ©missement. Dans le box des accusĂ©s, il a frissonnĂ©. Je savais qu’elle se disait que ça aurait pu ĂȘtre moi, la victime. C’est passĂ© proche plusieurs fois. » C’est la premiĂšre fois que le jeune membre de gang de rue, alors mineur et accusĂ© d’un crime grave, ressent de l’empathie pour une de ses victimes. Je me suis questionnĂ© sur mes choix. » Tu te crois intouchable » ArrivĂ© d’Afrique Ă  MontrĂ©al au dĂ©but de son enfance, Emmanuel a Ă©tĂ© Ă©levĂ© par une mĂšre seule. Je suis devenu vite l’homme de la famille, je ne voulais pas ĂȘtre un fardeau pour elle. » À 12 ans, les missions » commencent crever un pneu, agresser une dame, voler un inconnu, une fraude, puis une autre
 Il gagne en crĂ©dibilitĂ© et en confiance en lui. Il empoche 100 $, puis 300 $, puis 1000 $. Comme il ne se fait jamais arrĂȘter, il dĂ©veloppe un profond sentiment d’impunitĂ© qui l’incite Ă  faire des coups toujours plus gros. Tu te crois intouchable jusqu’à ce que tu te fasses arrĂȘter. » Les valeurs, c’est devenu “tout pour l’argent”. Je faisais ça pour ma mĂšre, mais ce n’étaient pas les valeurs qu’elle m’avait enseignĂ©es. On lui montrait des photos de moi avec des armes Ă  feu, elle n’y croyait pas. Emmanuel Il se fait vite approcher par des vĂ©tĂ©rans, croise la route de motards. Tu te mets en danger et ta famille aussi. Mais tu ne vois pas ça quand tu es dedans. C’est tout pour l’argent. » À l’universitĂ© AprĂšs son passage au tribunal de la Chambre de la jeunesse il y a quelques annĂ©es, Emmanuel a Ă©copĂ© d’une longue peine. Quelques mois en dĂ©tention n’auraient pas suffi Ă  sa rĂ©habilitation, plaide-t-il aujourd’hui. Il termine sa scolaritĂ© au centre jeunesse. Il obtient d’excellentes notes et persĂ©vĂšre grĂące Ă  des bourses offertes notamment par la Fondation des jeunes contrevenants. MĂȘme aprĂšs [ma sortie], je continuais Ă  appeler les intervenants. Le rĂ©seautage positif que je me suis forgĂ© avant de sortir a fait toute la diffĂ©rence. » Emmanuel entame maintenant un programme universitaire et prĂ©voit acheter une propriĂ©tĂ©. Je crois Ă  des peines plus longues pour se rĂ©habiliter et travailler sur sa façon de penser. Les gars s’en foutent, de la prison pour un an. MĂȘme adulte, Ă  Bordeaux et Ă  [RiviĂšre-des-Prairies]. La seule chose qui leur fait peur, c’est le pĂ©nitencier. Emmanuel Une coche au-dessus » Aujourd’hui, je les trouve plus fous que quand moi j’étais lĂ -dedans », lance Emmanuel. Les jeunes criminels de la nouvelle gĂ©nĂ©ration » ne semblent pas se soucier d’ĂȘtre des cibles, de s’exposer, de mettre leur famille en danger, poursuit-il. Pourtant, son passĂ© trouble est relativement rĂ©cent. Je connais des gars qui sont au pĂ©nitencier Ă  vie pour un simple “fils de pute”, j’ai vu des gars mourir pour des choses banales. » Mais aller tirer sur un innocent, le scoring sur les rĂ©seaux sociaux, c’est une coche au-dessus » de ce qu’il a connu. Oublie ça. Je trouve ça dĂ©gueulasse. Je me dis “C’est rendu lĂ  ? Des pointages sur les rĂ©seaux sociaux ?” Emmanuel À son Ă©poque, pas si lointaine, il y avait une structure. Aujourd’hui, il y a moins de raisons de s’associer Ă  un plus vieux qui a la tĂȘte froide. Il y avait une crainte des plus vieux. Aujourd’hui, le respect s’est perdu, car tout le monde sait comment faire beaucoup d’argent maintenant. » C’était dĂ©jĂ  prĂ©sent Ă  son Ă©poque, Ă©voque-t-il. Quand on voyait un article dans le journal qui parlait de coups de feu, on se le disait entre nous tu as fait “un coup de journal”. » AcquĂ©rir sa premiĂšre arme Ă  feu Ă©tait complexe. Il a dĂ» avoir des contacts. Maintenant, ça me sidĂšre comment tout le monde peut s’en procurer. » Emmanuel insiste pour des histoires qui finissent bien, il faut que la sociĂ©tĂ© puisse accepter des gens qui ont fait de mauvais choix dans le passĂ©. Durant la pandĂ©mie, il a posĂ© sa candidature Ă  un poste d’agent de sĂ©curitĂ©. Vu ses antĂ©cĂ©dents criminels datant de l’époque oĂč il Ă©tait mineur, l’entreprise n’a pas voulu l’embaucher. J’ai fini par l’avoir. Mais il m’a fallu un avocat et plusieurs appels. Ça a pris cinq mois. Un jeune qui veut retourner dans le crime va le faire. » * PrĂ©nom fictif Les intervenants qui interagissent au quotidien avec les jeunes ont requis l’anonymat pour ne pas rompre le lien de confiance.
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l'essentiel De retour en Top 14, le club de l'Aviron Bayonnais doit faire face Ă  une affaire de violence qui vise notamment le Toulousain Antoine Battut, entraĂźneur de la touche Ă  Bayonne. D'abord placĂ© en garde Ă  vue puis relĂąchĂ©, il devra comparaĂźtre devant la justice le 23 fĂ©vrier 2023. Un incident nocturne s'est dĂ©roulĂ© dans la nuit de lundi Ă  mardi au sein de la Clinique Aguilera situĂ©e Ă  Biarritz, impliquant l'ancien joueur du Stade Toulousain Antoine Battut, entraĂźneur Ă  l’Aviron Bayonnais, indique le quotidien Sud-Ouest. Cyril Gomes, ancien prĂ©parateur physique du club, serait Ă©galement mĂȘlĂ© Ă  cette histoire. Selon Sud-Ouest, alors qu'ils accompagnaient un ami blessĂ© aux alentours de 7h du matin, le ton serait montĂ© avec l'un des infirmiers de l'Ă©tablissement de santĂ© et les deux hommes l'auraient agressĂ©, ce dernier finissant "au sol, ensanglantĂ©". Les deux individus Ă  l'origine de cette agression ont d'abord Ă©tĂ© placĂ©s en garde Ă  vue puis relĂąchĂ© en fin de journĂ©e, aprĂšs que la victime a dĂ©posĂ© plainte auprĂšs de la police pour violences aggravĂ©es. Il sera entendu par la justice le 23 fĂ©vrier 2023. Antoine Battut, ancien troisiĂšme ligne nĂ© et formĂ© Ă  Toulouse, a Ă©galement Ă©voluĂ© Ă  Auch, Montauban, le Racing et Montpellier, avant de finir sa carriĂšre Ă  l'Aviron Bayonnais. Depuis qu'il a raccrochĂ© les crampons en 2020, il est en charge de la touche au sein du club. L'Aviron Bayonnais condamne les faits "L’Aviron Bayonnais Rugby Pro a appris qu’un membre du staff sportif est impliquĂ© dans un incident survenu dans la nuit de lundi Ă  mardi. Le club tient Ă  prĂ©ciser que cet Ă©vĂ©nement s’est dĂ©roulĂ© dans une pĂ©riode de congĂ©s. La Direction du club, qui recevra au plus vite le salariĂ© concernĂ©, condamne fermement ces faits qui se sont dĂ©roulĂ©s dans un contexte privĂ©. Soucieux de laisser la justice effectuer son travail, le club ne fera aucun commentaire supplĂ©mentaire et prendra toutes les dispositions qui s’imposent", a indiquĂ© le club dans un communiquĂ© publiĂ© ce mercredi.
DĂ©butnovembre 2016, un fait divers horrible avait marquĂ© l’actualitĂ© au Grand-DuchĂ© de Luxembourg. Fiori, une prostituĂ©e roumaine de 27 ans, avait Ă©tĂ© retrouvĂ©e morte sur un parking Ă  Strassen, Ă  cĂŽtĂ© d’Arlon. Ce meurtre avait semĂ© un vent de panique dans le milieu. Fiori avait Ă©tĂ© retrouvĂ©e tuĂ©e d’une balle dans la tĂȘte. ConfrontĂ© Ă  une peine d’incarcĂ©ration trĂšs sĂ©vĂšre, le dĂ©linquant sexuel Jody Matthew Burke, qui a forcĂ© son ex-conjointe Ă  avoir des relations sexuelles avec un couteau sur la gorge, rĂ©clame d’ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une femme afin d’obtenir une sentence plus clĂ©mente. L’homme de 46 ans, ancien entraĂźneur physique et spĂ©cialiste des arts martiaux mixtes dans un gym montrĂ©alais, demande maintenant qu’on l’appelle Amber et qu’on rĂ©fĂšre Ă  elle » devant le Tribunal, chose que la Couronne et la DĂ©fense ont respectĂ©e depuis mercredi, lors des reprĂ©sentations sur sentence au palais de justice de MontrĂ©al. Burke, qui est incarcĂ©rĂ© depuis 2017, a Ă©tĂ© reconnu coupable en mai 2021 de huit chefs d’accusation, dont agression sexuelle armĂ©e ayant causĂ© des lĂ©sions et menaces de mort. Il avait entiĂšrement cachĂ© Ă  sa conjointe et victime, Brigitte Jobin, qu’il Ă©tait inscrit au registre fĂ©dĂ©ral des dĂ©linquants sexuels, pour des crimes sexuels violents similaires commis en 2005 et 2014 en Colombie-Britannique et en Ontario. Au terme d’un procĂšs qui s’est Ă©talĂ© sur quatre ans, et durant lequel Burke a changĂ© huit fois d’avocat, la Couronne rĂ©clame qu’il soit dĂ©clarĂ© dĂ©linquant dangereux ». Une telle Ă©tiquette lui vaudrait une incarcĂ©ration d’une durĂ©e indĂ©terminĂ©e d’un minimum de 7 ans, et un retour en prison Ă  la moindre offense. Or Burke, qui affirme s’ĂȘtre rendu compte de sa vĂ©ritable identitĂ© sexuelle en 2019, 2020 ou 2021 – son tĂ©moignage n’est pas clair Ă  cet effet – rĂ©clame plutĂŽt d’ĂȘtre dĂ©clarĂ© dĂ©linquant Ă  contrĂŽler », ce qui lui vaudrait une peine plus clĂ©mente. Son avocate compte faire tĂ©moigner un expert qui viendra expliquer, lors d’une prochaine audience, que son passĂ© violent est liĂ© Ă  sa dysphorie de genre », une dĂ©tresse liĂ©e Ă  l’opposition entre son sexe assignĂ© Ă  la naissance et son identitĂ© de genre rĂ©elle. J’ai dĂ» passer Ă  travers mon propre processus pour identifier que je n’étais pas un homme », a-t-il expliquĂ©, disant qu’il a dĂ©jĂ  eu une aventure homosexuelle qui a Ă©branlĂ© sa perception de son identitĂ© de genre, mais que ce n’est que rĂ©cemment, il y a quelques semaines, qu’il a reconnu la vĂ©ritĂ© et qu’il a eu les couilles de devenir une femme ». Il dit avoir collectionnĂ© des photos qui montrent les attributs physiques de la femme qu’il dĂ©sire devenir, mais qu’il souhaite commencer son processus de changement de sexe dans un hĂŽpital plutĂŽt que dans une prison. Ce serait prĂ©fĂ©rable d’avoir les services et le support » d’un tel Ă©tablissement, a-t-il plaidĂ© devant le juge Jean-Jacques GagnĂ©. D’une carrure impressionnante, Burke a admis qu’il prend toujours de la testostĂ©rone en prison et affirmĂ© qu’il tarde Ă  prendre de l’hormonothĂ©rapie par crainte des autres dĂ©tenus » et des possibles attaques que lui vaudrait un changement de sexe en milieu carcĂ©ral. Le psychiatre de l’Institut Pinel Alexandre Dumais, qui a rĂ©digĂ© une expertise au sujet de Burke, affirme qu’il est Ă  haut risque de rĂ©cidive violente ». Burke lui a fait part, en 2021, de son souhait de devenir Amber, une personne qu’il ne voulait pas dĂ©crire comme un homme ou une femme, prĂ©fĂ©rant le terme trans » », lit-on dans son rapport. Dans son processus pour devenir Amber, il souhaite recevoir de la thĂ©rapie hormonale. [Celle-ci] pourrait aussi rĂ©duire le risque de rĂ©cidive sexuelle, Ă©crit le psychiĂątre. Dans un tel cas, ceci est hautement recommandĂ© » Lors de son tĂ©moignage jeudi, Burke a aussi soutenu que cette transition de sexe n’est qu’une petite partie » du cheminement qu’il a fait depuis qu’il a Ă©tĂ© reconnu coupable. Dans le boxe des accusĂ©s, il a admis avoir fait beaucoup de dommages » Ă  son ex-conjointe et lui a adressĂ© des excuses, mais n’a jamais prĂ©cisĂ© quels torts il a commis. Brigitte Jobin, qui a Ă©crit un livre sur son expĂ©rience d’horreur avec Burke, ne croit pas un mot de ce qu’il affirme. Je pense que c’est de la manipulation. Il fait ça pour s’éviter l’étiquette de dĂ©linquant dangereux, qui va le suivre toute sa vie », soutient-elle. Le juge n’a rien cru de son histoire tout au long du procĂšs, alors il essaie une autre tactique en affirmant que toute sa violence est provoquĂ©e par sa dysphorie de genre », croit-elle. Pendant le procĂšs, Burke, qui a fini par se reprĂ©senter seul, a provoquĂ© de nombreux dĂ©lais judiciaires, au point le Tribunal a Ă©courtĂ© sa dĂ©fense en rejetant plusieurs tĂ©moignages jugĂ©s impertinents. Dans un long jugement Ă©crit de 59 pages, le juge GagnĂ© a notĂ© sa forte propension Ă  se positionner comme une victime de la police, des tribunaux » et de Mme Jobin et qu’il Ă©tait constamment en train de rĂ©fĂ©rer Ă  sa propre personne ». Avec Louis-Samuel Perron, La Presse . 459 245 305 342 160 369 156 448

petit meurtres et faits divers au tribunal