Unefemme merveilleuse. Disponible sur Viki. Alors que la Chine devient une puissance Ă©conomique majeure, le commerce de la soie, de la broderie et du tissage est en plein essor â et quelques familles influentes se sont hissĂ©es au sommet. Le district de Gusu, Ă Suzhou, dans la province du Jiangsu, est la locomotive de cette industrie.
Le monde du sport est Ă l'arrĂȘt mais Les Grands RĂ©cits continuent. Suite et fin de notre thĂ©matique consacrĂ©e aux grandes controverses et aux grands scandales de l'histoire du sport. Dans ce 12e et dernier numĂ©ro, la polĂ©mique nĂ©e au milieu des annĂ©es 70 dans le monde du tennis lorsque RenĂ©e Richards, ex-Richard Raskind a souhaitĂ© intĂ©grĂ© le circuit WTA. L'affaire s'est rĂ©glĂ©e devant la Cour SuprĂȘme des Etats-Unis."En 1976, j'Ă©tais une des personnes les plus cĂ©lĂšbres du monde. Les paparazzi Ă©taient sur mes traces 24 heures sur 24, en quĂȘte de la moindre photo, si possible la moins avantageuse pour moi. La presse mainstream, Time, Newsweek, Sports Illustrated, faisait du meilleur travail. Enfin, parfois. Pour tous, j'Ă©tais un phĂ©nomĂšne grands rĂ©citsWilander 82, naissance d'un crack et du joueur le plus fair-play jamais vu06/06/2022 Ă 2235Un jour, au sommet de ma notoriĂ©tĂ©, je me suis retrouvĂ©e en Uruguay. J'avais dĂ©sertĂ© le centre-ville de Montevideo et je marchais sur la plage Ă Carrasco, un petit village sur la cĂŽte. Je savourais une sensation bienvenue d'anonymat quand, dans un petit kiosque, un homme a pointĂ© son doigt vers ma photo Ă la une d'un magazine. Tout excitĂ©, il m'a demandĂ© de le signer, ce que j'ai fait. Ătre reconnue mĂȘme au fin fond de l'Uruguay cela rĂ©sume assez bien le phĂ©nomĂšne RenĂ©e Richards Ă son zĂ©nith."Tout cette histoire commence Ă La Jolla. Techniquement, un quartier de San Diego. Mais La Jolla, situĂ©e au nord de la derniĂšre grande citĂ© amĂ©ricaine avant la frontiĂšre mexicaine, a tout de la petite ville Ă part entiĂšre. Chic et agrĂ©able. Plages de sable blanc, coucher de soleil de rĂȘve, restaurants raffinĂ©s. Une invitation au calme, plus qu'Ă la Clark, RenĂ©e Richards et Richard RaskindLa Jolla, c'est aussi un tournoi de tennis. Le "La Jolla Championships Tennis." Pas un grand rendez-vous du circuit international, non, mais, Ă l'Ă©chelle locale, un Ă©vĂšnement non nĂ©gligeable, rassemblant de trĂšs bons espoirs du tennis californien voire national et quelques-uns des meilleurs joueurs amateurs du pays. En ce mois de juillet 1976, dans le tableau fĂ©minin, une joueuse frappe particuliĂšrement les esprits. Elle s'appelle RenĂ©e Clark. Elle a 31 s'est installĂ©e en fĂ©vrier en Californie, Ă Newport Beach. LĂ -bas, tout le monde la connait sous le nom de Docteur Richards. C'est une ophtalmologue apprĂ©ciĂ©e. C'est, aussi, une bonne joueuse de tennis. Au club du coin, le "John Wayne Tennis Club", oĂč elle s'est inscrite, elle fait vite des ravages. Alors, elle dispute des tournois. Les gagne les uns aprĂšs les autres. Jusqu'Ă se laisser convaincre de s'inscrire Ă La Jolla. LĂ aussi, elle dĂ©vaste tout sur son Carlson est le journaliste vedette de KFMB-TV, la chaine locale de CBS, trĂšs regardĂ©e Ă San Diego et dans ses environs. Le tennis ne l'intĂ©resse pas. Mais pendant le tournoi, une voisine passe chez lui un soir. Elle offre Ă Carlson un scoop potentiel sur un plateau elle est convaincue que cette joueuse, trĂšs grande, trĂšs masculine et qui frappe si fort, est un explique au journaliste avoir effectuĂ© des recherches. La joueuse s'appelle RenĂ©e Richards, habite Ă Newport, oĂč elle vit depuis quelques mois seulement. La voisine pense qu'il s'agit en rĂ©alitĂ© de Richard Raskind. Un ancien trĂšs bon joueur de tennis. Elle a entendu parler d'une histoire il y a quelque temps d'un ancien tennisman et mĂ©decin qui aurait changĂ© de sexe et se serait fait opĂ©rer pour devenir une Getty Images"Madame Richards, le nom de Richard Raskind vous dit-il quelque chose ?"Carlson mĂšne une petite enquĂȘte rapide. Mais pas besoin d'ĂȘtre Hercule Poirot pour corroborer les Ă©lucubrations de sa voisine. Deux ou trois coups de fil, quelques recherches, et le reporter n'a plus de doute. RenĂ©e Clark, RenĂ©e Richards et Richard Raskind ne sont qu'une seule et mĂȘme personne. Et elle n'a pas 31 ans, mais 41. Pendant que Dick Carlson regroupe tous ces Ă©lĂ©ments, RenĂ©e survole le tournoi. En finale, elle balaie la jeune Robin Harris, 20 ans, tenante du titre, 6-1, fil des matches et de la semaine, RenĂ©e a commencĂ© Ă avoir un drĂŽle de pressentiment. Comme si elle sentait qu'on la regardait de travers, qu'on parlait dans son dos. Elle a vent des bruits qui circulent sur son compte. A La Jolla, la rumeur commence Ă bruisser, mais ce n'est encore qu'une la finale, soulagĂ©e de ne pas avoir subi de questions embarrassantes lors de la traditionnelle interview du vainqueur, elle range ses raquettes, prend son trophĂ©e et rentre chez elle. "Le lendemain matin, racontera-t-elle en 1987 dans son autobiographie, je suis allĂ©e Ă mon travail, me jurant de rester Ă jamais dans l'ombre en ne participant plus au moindre tournoi et avec le sentiment de l'avoir Ă©chappĂ© belle. Puis, le tĂ©lĂ©phone a sonnĂ©."Dick Carlson est Ă l'autre bout du fil. Il lui demande pourquoi elle s'est inscrite Ă La Jolla sous le nom de Clark. "C'est mon nom de jeune fille", bredouille RenĂ©e. Puis, il lui explique avoir effectuĂ© une petite enquĂȘte. Enfin, il lui pose la question qu'elle redoutait "Madame Richards, le nom de Richard Raskind vous dit-il quelque chose ?" PaniquĂ©e, elle raccroche."Je suis bien une femme"Dans l'aprĂšs-midi du lundi, Carlson enregistre un sujet depuis le club de La Jolla. "Une joueuse inconnue de Orange County, RenĂ©e Richards, 31 ans, a Ă©crasĂ© toutes ses adversaires pour remporter le titre sans perdre un set, dit-il, face camĂ©ra. Mais RenĂ©e Richards, 31 ans, est en rĂ©alitĂ© le Docteur Richard H. Raskind, 41 ans. Il officiait jusqu'Ă il y a six mois comme ophtalmologiste Ă New York avant de dĂ©mĂ©nager en Californie."Par sa prĂ©sentation des choses, le journaliste sĂšme un peu plus le trouble. A l'Ă©couter, c'est bien un homme dĂ©guisĂ© en femme qui s'est imposĂ© Ă La Jolla. Un travesti, pas un transsexuel. RĂ©vĂ©lateur, aussi, de l'omerta sur le sujet, des idĂ©es reçues et de l'ignorance d'une question le documentaire RenĂ©e, produit par ESPN en 2011 et rĂ©alisĂ© par Eric Drath, Dick Carlson a expliquĂ© pourquoi il avait dessinĂ© ce portrait erronĂ© 35 ans plus tĂŽt "A l'Ă©poque, je pensais 'ce n'est pas parce que je vais me mettre des phares dans le dos que ça fera de moi une voiture'. Les chromosomes dĂ©finissent si vous ĂȘtes un homme ou une femme."Mardi. Devant les rĂ©percussions dĂ©sormais nationales, RenĂ©e Richards dĂ©cide de tenir une confĂ©rence de presse. "Je suis bien une femme, affirme-t-elle. Quand je suis venue en Californie, Ă 4500 kilomĂštres de chez moi, j'ai laissĂ© mon fils lĂ -bas, que je ne vois qu'une fois par mois, j'ai laissĂ© tous mes amis, pour vivre anonymement et tranquillement ici, une nouvelle vie. Et tout m'Ă©clate au visage Ă La Jolla."La confĂ©rence de presse de RenĂ©e Richards au "John Wayne Tennis Club" deux jours aprĂšs sa victoire Ă La Getty ImagesAmbivalence des sentimentsSes amis, ceux qui savaient, l'avaient pourtant prĂ©venue. Alors, pourquoi avoir pris le risque de se faire dĂ©masquer, alors qu'elle avait traversĂ© tout le pays pour vivre dans l'anonymat ? Dans sa seconde autobiographie No Way RenĂ©e parue en 2007, RenĂ©e Richards a racontĂ© comment elle s'est retrouvĂ©e dans un engrenage "En Californie, j'ai voulu me concentrer sur mon travail, et jouer au tennis seulement pour m'amuser. Cela a tenu un temps, mais les membres du club, voyant mon niveau, me poussaient de plus en plus Ă m'inscrire dans des tournois. J'ai tentĂ© de rĂ©sister, mais ils ont eu raison de moi. Mais ils n'ont pas eu Ă faire beaucoup d'efforts, parce que je voulais au fond de moi que RenĂ©e puisse avoir tout ce que Richard avait."Ambivalence des sentiments. Le besoin de discrĂ©tion. Le dĂ©sir, mĂȘme inconscient, de ne pas rester dans l'ombre. Son ami, Robert Cohen, en est persuadĂ©, comme il l'a confiĂ© dans le documentaire RenĂ©e "Une part d'elle-mĂȘme avait envie de montrer au monde entier Ă quel point elle pouvait ĂȘtre grande en tant que femme. Que l'on connaisse son histoire, qu'on puisse voir qu'elle Ă©tait aussi bien comme femme que comme homme."Mais RenĂ©e Richards n'Ă©tait sans doute pas prĂȘte Ă tout rĂ©vĂ©ler si vite. A La Jolla, elle s'est retrouvĂ©e prise au piĂšge. Ce qu'elle avait envisagĂ© comme un petit tournoi parmi tant d'autres a les atours d'un Ă©vĂšnement d'une envergure diffĂ©rente. "Quand je suis arrivĂ©e, j'ai Ă©tĂ© surprise de voir autant de spectateurs dans les tribunes et surtout de voir toutes les camĂ©ras. Je ne savais pas que le tournoi Ă©tait diffusĂ© Ă la tĂ©lĂ© locale."Quelques jours plus tard, son secret Ă©tait percĂ©. Richard Raskind, celui qu'elle avait laissĂ© derriĂšre elle un an plus tĂŽt, venait de rattraper RenĂ©e Richards qui, bientĂŽt, ne pourrait ĂȘtre tranquille nulle part, pas mĂȘme en mal-ĂȘtre de Richard RaskindRichard Raskind est nĂ© en 1934. Fils de bonne famille, aimĂ© de ses parents et de ses sĆurs, il a tout pour lui. Etudes prestigieuses Ă Yale puis en mĂ©decine Ă Rochester, lieutenant dans l'US Navy, son cursus impressionne. C'est aussi un sportif Ă©mĂ©rite. Il touche un peu Ă tout, le baseball le courtise mais il ne souhaite pas embrasser une carriĂšre professionnelle. Alors, il se lance dans le tennis, chez les amateurs. Sans ĂȘtre une star, il effleure le haut niveau, au point de disputer Ă cinq reprises l'US Open entre 1953 et aprĂšs avoir obtenu son diplĂŽme de mĂ©decine en 1959, il se consacre Ă sa nouvelle carriĂšre. LĂ aussi, il excelle. Dans les annĂ©es 60, Dick Raskind devient un ophtalmologue de renom aux Etats-Unis, notamment reconnu pour ses travaux sur le strabisme. Dans le travail d'orfĂšvre de la chirurgie oculaire, il compte lĂ aussi parmi les meilleurs Raskind Ă 25 ans en 1959. CrĂ©dit - Documentaire "RenĂ©e"CrĂ©dit EurosportComme, en prime, il possĂšde un physique plutĂŽt avantageux, Richard a tout du parti idĂ©al. Mais depuis l'enfance, il est bouffĂ© par un puissant mal-ĂȘtre. Prisonnier de son corps, Richard qui, Ă huit ans, empruntait dĂ©jĂ les vĂȘtements de sa sĆur, ne veut plus s'habiller en femme. Il veut devenir une femme. Une question de vie ou de suit une psychothĂ©rapie et entame un traitement hormonal Ă base d'ĆstrogĂšnes pour se "fĂ©miniser". Son apparence change. Sa poitrine pousse. Mais il veut aller au bout du processus de transformation. DĂ©cidĂ© Ă franchir le pas, il se rend Ă Casablanca pour subir une opĂ©ration. Le gynĂ©cologue Georges Burrou, pionnier dans le domaine de la rĂ©attribution sexuelle, y dirige la clinique du Parc. "Il Ă©tait alors le seul mĂ©decin au monde Ă effectuer ce type de chirurgie", explique RenĂ©e Richards. Mais au dernier moment, il prend peur et rentre aux Etats-Unis. Richard Raskind ne deviendra pas RenĂ©e Richards. Pas tout de prĂ©nom tout sauf innocentAu contraire. A son retour au pays, il effectue le chemin inverse. Nouveau traitement, cette fois pour rĂ©duire sa poitrine. Car Dick a rencontrĂ© une femme superbe. Un top model, Barbara Mole. En juin 1970, il l'Ă©pouse. Deux ans plus tard nait un petit garçon, Nicholas. "Se marier, avoir un enfant, je suppose que c'Ă©tait pour Dick une derniĂšre tentative de se raccrocher Ă sa vie d'homme", juge un de ses amis, Herb cette thĂ©rapie-lĂ ne changera rien. Au dĂ©but de l'annĂ©e 1975, il se sĂ©pare de sa femme. Face Ă un mur, il va cette fois aller au bout "Je n'avais plus le choix, je ne pouvais plus revenir en arriĂšre. J'aurais prĂ©fĂ©rĂ© une autre solution, qu'on me propose un remĂšde-miracle, une drogue, du vaudou, mais ça n'existait pas. Alors, c'Ă©tait ça ou le suicide." A 40 ans, Richard Raskind devient RenĂ©e Richards pour de bon. Un prĂ©nom tout sauf innocent. L'accent sur le deuxiĂšme E de RenĂ©e non plus. Re-nĂ©e. NĂ©e Ă petite annĂ©e Ă peine aprĂšs son opĂ©ration, RenĂ©e Richards se retrouve donc au centre de l'attention. Et de la polĂ©mique. Une femme qui Ă©tait un homme peut-elle jouer au tennis avec les femmes ? MalgrĂ© la vive controverse, elle annonce son intention de jouer sur le circuit professionnel. Cette bataille-lĂ sera rude. L'USTA veut lui imposer un test de fĂ©minitĂ©, le mĂȘme que celui mis en place quelques annĂ©es plus tĂŽt par le CIO pour les Jeux Olympiques. Richards refuse. Mais tant qu'elle ne s'y pliera pas, la porte restera away RenĂ©eUne semaine avant l'US Open 76, un tournoi WTA lui ouvre toutefois ses portes. Le Tennis Week Open, Ă Newport, est dirigĂ© par Gene Scott. Il Ă©tait l'ami de Richard et tend la main Ă RenĂ©e. Sa dĂ©cision scandalise une partie des joueuses du circuit. Vingt-cinq d'entre elles se retirent du tableau, dĂ©capitĂ©, pour protester contre la prĂ©sence de RenĂ©e Richards. Parmi elles, Janet Newberry. Demi-finaliste Ă Roland-Garros un an plus tĂŽt, l'AmĂ©ricaine tĂ©moigne dans le film d'Eric Drath "La dĂ©cision de Gene Scott de l'autoriser Ă jouer Ă©tait absurde, il n'y avait aucun doute lĂ -dessus. Que se serait-il passĂ© si RenĂ©e avait eu 25 ans ? Si des hommes plus jeunes dĂ©cident de devenir des femmes et jouer au tennis ?"RenĂ©e Richards lors de la premiĂšre du documentaire "RenĂ©e" en Getty ImagesCertaines joueuses iront jusqu'Ă porter des T-shirts "Go away RenĂ©e". "Je pense qu'il y avait beaucoup d'ignorance derriĂšre tout ça, juge le Docteur Richards. Beaucoup ne savaient mĂȘme pas ce qu'Ă©tait une personne transgenre. Nous Ă©tions dans les annĂ©es 70. Pour beaucoup, j'Ă©tais un homme avec une robe et une perruque..."Sur le fond, une transsexuelle risquait-elle de briser l'Ă©quitĂ© sportive ? L'Ă©galitĂ© des chances entre les joueuses ? L'avantage au plan physique est-il trop important ? C'est bien le dĂ©bat qui perce et secoue le tennis fĂ©minin Ă l'Ă©tĂ© 76. Avec sa taille et sa stature, RenĂ©e Richards "fait peur", tennistiquement parlant. Son service de gauchĂšre, pour l'Ă©poque, a quelque chose de hors quand il la voit, Gene Scott ne reconnaĂźt pas Richard Raskind. "RenĂ©e est trĂšs lente dans ses dĂ©placements, elle est beaucoup moins musclĂ©e que ne l'Ă©tait Dick et mĂȘme son service n'a plus rien Ă voir, analyse-t-il. Je ne sais pas si c'est dĂ» Ă sa transformation, Ă son opĂ©ration, mais c'est une joueuse diffĂ©rente de ce qu'Ă©tait Richard.""Aux yeux de la loi, je suis une femme"Le Tennis Week Open devient l'Ă©vĂšnement de la semaine. Il y a plus de photographes au bord du court pour les matches de RenĂ©e Richards que pour un duel entre Chris Evert et Martina Navratilova. Une des principales chaines du pays, ABC, dĂ©cide de diffuser le tournoi en direct et dĂ©pĂȘche sur place son journaliste vedette, Howard est terrorisĂ©e. Ses adversaires aussi. "Au 1er tour, j'affrontais Kathy Beene. La pauvre s'Ă©tait engagĂ©e dans un tournoi de tennis, pas pour du cirque, Ă©crira-t-elle. J'Ă©tais Ă©puisĂ©e par la fatigue nerveuse, j'arrivais Ă peine Ă respirer et je sentais que, de l'autre cĂŽtĂ© du filet, Kathy Ă©tait dans le mĂȘme Ă©tat. J'ai gagnĂ©, mais c'Ă©tait un match horrible et j'ai cru m'Ă©vanouir plusieurs fois pendant le 2e set."Son seul bon souvenir ? L'aprĂšs-match. Au micro de ABC, Kathy Beene apporte son soutien Ă Richards. Puis cette derniĂšre se frotte Ă son tour Ă Howard Cosell. La star des journalistes sportifs amĂ©ricains, l'homme qui commente les combats d'Ali et Frazier ou la NFL. Cosell est rĂ©putĂ© pour ses interviews percutantes, oĂč il n'hĂ©site pas Ă jouer les "badguys". "Mais avec moi, il a Ă©tĂ© adorable, salue Richards. MalgrĂ© mes craintes, il m'a traitĂ©e avec respect, comme une 'lady' et je lui ai toujours Ă©tĂ© trĂšs reconnaissante pour ça".RenĂ©e Richards s'incline en demi-finales. Une semaine plus tard, l'US Open dĂ©bute sans elle. Comme tous les autres tournois suivants. Elle va alors se lancer dans une croisade pour obtenir le droit de jouer. Une question de principe. "Je ne suis pas une joueuse Ă 100%, j'ai un mĂ©tier Ă cĂŽtĂ©, qui prenait l'essentiel de mon temps, mais c'est une question de droits humains, insiste-t-elle dans le New York Times. Je veux montrer que quelqu'un qui est diffĂ©rent, qui a un style de vie diffĂ©rent ou une condition mĂ©dicale diffĂ©rente, a aussi des droits." Puis elle ajoute "Aux yeux de la loi, je suis une femme."RenĂ©e Richards lors de l'US Open Getty ImagesDevant la Cour SuprĂȘmeAlors elle va faire respecter la loi, en attaquant l'USTA et la WTA devant la Cour SuprĂȘme des Etats-Unis, afin de pouvoir jouer l'US Open 1977. Richards commence Ă recevoir le soutien de grandes figures du sport et du tennis. Arthur Ashe, notamment, dont le message fait mouche "Si elle ne peut pas jouer l'US Open dames, et comme il me semble Ă©vident qu'elle ne peut pas jouer l'US Open messieurs puisqu'elle est lĂ©galement une femme, alors oĂč peut-elle jouer ?"Billie Jean King se range aussi derriĂšre elle et va mĂȘme jusqu'Ă tĂ©moigner en sa faveur lors des auditions devant la Cour. Elle avait acceptĂ© de jouer en double avec RenĂ©e Richards et sa dĂ©claration sous serment se veut sans ambiguĂŻtĂ© "De ce que j'ai pu observer sur le court, et de par ma connaissance du tennis, je considĂšre que le Dr Richards ne bĂ©nĂ©ficie d'aucun avantage physique particulier sur les autres femmes."A la barre, des mĂ©decins rappellent que l'opĂ©ration subie par la joueuse provoque une baisse drastique des hormones mĂąles dans le sang et une dĂ©croissance de la masse musculaire. Mais ce sont les mots de RenĂ©e Richards eux-mĂȘmes qui vont finir par convaincre le juge, Alfred Ascione "Je ne me lance pas dans cette quĂȘte dans un but lucratif. Je gagne 100 000 dollars par an en tant qu'ophtalmologiste. Je n'ai pas non plus effectuĂ© ce changement de sexe dans le but de connaĂźtre une quelconque gloire. Je l'ai fait pour des raisons intimes, personnelles. Mais je crois que ma demande est juste. Je crois en mon combat et je crois en la justice."RenĂ©e Richards avec Ted Kennedy, qui lui apporta son soutien en Getty Images"Si elle avait eu dix ou quinze ans de moins, tout aurait Ă©tĂ© diffĂ©rent"Le 17 aoĂ»t 1977, quelques jours seulement avant le dĂ©but de l'US Open, la Cour SuprĂȘme de Justice donne raison Ă RenĂ©e Richards. Plus rien ni personne ne pourra l'empĂȘcher de jouer au tennis, Ă quelque niveau que ce soit, contre des chacun, et chacune, devra dĂ©sormais se plier Ă cette dĂ©cision, beaucoup auront du mal Ă l'accepter. Tout ne sera pas rose. Au cours des annĂ©es suivantes, certaines joueuses se retireront plutĂŽt que d'affronter RenĂ©e Richards. Beth Norton-Keibler invoquera ses convictions religieuses Ă Colombus en 1978 pour ne pas jouer contre elle. JoAnne Russell lui fera un doigt d'honneur en plein du double dans les annĂ©es 70, Trish Bostrom regrette quant Ă elle que la WTA n'ait pas interjetĂ© appel pas plus que l'USTA aprĂšs la dĂ©cision de la Cour SuprĂȘme "Quand elle est arrivĂ©e sur le circuit, RenĂ©e ne pouvait pas battre les meilleures joueuses. Mais si elle avait eu dix ou quinze ans de moins, et qu'elle avait Ă©tĂ© capable de battre Chris Evert ou Bille Jean King, tout aurait Ă©tĂ© diffĂ©rent. Je me souviens avoir affrontĂ© RenĂ©e Ă Phoenix et je me disais 'ce n'est pas juste, elle est tellement grande, ce n'est pas une femme.' Mais comme il n'y avait pas de danger pour les grands titres ou le Top 15 mondial, la WTA a jetĂ© l'Ă©ponge. Pour les autres joueuses, j'ai trouvĂ© cela injuste."20e mondialePour la premiĂšre fois dans l'histoire du tennis, un homme ayant disputĂ© un tournoi du Grand Chelem va y prendre part, dix-sept ans plus tard, en tant que femme. A Forest Hills, qui accueille en 1977 l'US Open pour la derniĂšre fois avant le dĂ©mĂ©nagement Ă Flushing Meadows, RenĂ©e Richards centralise encore toutes les qu'elle doit affronter au 1er tour Virginia Wade, tout juste sacrĂ©e Ă Wimbledon. "Je n'Ă©tais pas trĂšs Ă l'aise, avoue la Britannique. Mais je n'avais pas envie de protester. Le meilleur moyen de gĂ©rer cette situation, c'Ă©tait de la battre."La diffĂ©rence de niveau entre les deux femmes est trop importante. Wade s'impose en deux sets, 6-1, 6-4. RenĂ©e sort du court central presque soulagĂ©e de ne pas aller plus loin. "Tous ces regards, toute cette attention, tous ces murmures... La pression Ă©tait inimaginable", a-t-elle dĂ©crit dans son autobiographie. L'essentiel Ă©tait ailleurs. En double, elle prend davantage de plaisir et sa lenteur s'avĂšre moins problĂ©matique. Avec Betty-Ann Stuart, elle atteint la Richards remportera tout de mĂȘme deux titres sur le circuit WTA en simple et atteindra la 20e place mondiale en fĂ©vrier 1979, Ă 44 ans, au lendemain de sa plus grande performance A Seattle, un tournoi de premier plan, elle atteint la finale en battant notamment Wendy Turnbull, alors 5e mondiale, avant de s'incliner en finale contre Chris coach de MartinaMais c'est peut-ĂȘtre une fois sa raquette rangĂ©e que son apport au tennis sera le plus significatif. En 1981, Richards s'incline au 1er tour Ă l'US Open. Le dernier tournoi majeur de sa carriĂšre de joueuse. Martina Navratilova lui demande de travailler avec elle pour le reste de la quinzaine. Le dĂ©but d'une collaboration qui durera deux ans et marquera une des pĂ©riodes les plus fastes de la carriĂšre de la gauchĂšre a Ă©tĂ© une des premiĂšres Ă sympathiser avec RenĂ©e Richards lorsqu'elle a intĂ©grĂ© le circuit. "Nous avions jouĂ© l'une contre l'autre en finale d'une exhibition Ă Sao Paulo et Martina m'avait battue 7-6, 7-6", a-t-elle racontĂ© au New York Times en 1982. Plus tard, dans ce vestiaire miteux, lĂ oĂč les filles, souvent, s'en allaient dĂšs que j'arrivais, Martina est venue me voir et m'a dit 'Sois Ă l'aise RenĂ©e, tu es Ă ta place ici.' Elle n'Ă©tait pas obligĂ©e de dire cela, mais elle l'a fait."D'une certaine maniĂšre, Navratilova se reconnait dans ce que traverse RenĂ©e Richards. "Je savais ce que c'Ă©tait de ne pas se sentir intĂ©grĂ©e, souligne l'ancienne numĂ©ro un mondiale. Je venais d'un pays de l'Est, j'Ă©tais homosexuelle. Ne pas ĂȘtre dans la norme, ne pas se sentir comme tout le monde, ne pas se sentir acceptĂ©e par tout le monde, je savais ce que c'Ă©tait."Au cours de leur fructueuse collaboration, la coach contribue Ă Ă©purer le jeu de sa protĂ©gĂ©e. "RenĂ©e a simplifiĂ© mon approche du tennis, mais dans le bon sens, confirme Navratilova. Elle a complĂštement modifiĂ© mon service aussi." Moins vue comme une "menace" depuis la tribune que sur les courts, Richards se sent Ă©galement un peu mieux acceptĂ©e par le Navratilova et RenĂ©e Richards en Getty ImagesRegard mĂ©lancoliqueEn 1983, elle va pourtant tourner le dos au tennis professionnel pour de bon, tout en gardant un pied dans le tennis. "Beaucoup savent que j'ai entraĂźnĂ© Martina Navratilova en la guidant notamment vers deux de ses titres Ă Wimbledon, rappelle-t-elle dans son livre, mais beaucoup ignorent tous ces joueurs et toutes ces joueuses moins connus, professionnels ou amateurs, que j'ai aidĂ©s pendant des annĂ©es. Mais je suis retournĂ©e dans l'ombre parce que je m'y sentais mieux."A 85 ans, RenĂ©e Richards vit toujours prĂšs de New York, au calme. Jusqu'Ă il y a quelques annĂ©es, elle exerçait encore comme ophtalmologue au Manhattan Eye, Ear and ThroatHospital. Sa vraie fiertĂ© ? Ces quelques 20000 opĂ©rations des yeux qu'elle a pratiquĂ©es dans sa vie. On la voit toujours rĂ©guliĂšrement dans les tribunes de l'US Open, en simple observatrice et passionnĂ©e de ce sport avec lequel elle aura entretenu un rapport si intense et particulier, mĂȘme si elle a cessĂ© de le pratiquer il y a longtemps Ă cause de ses genoux l'automne de sa vie, pleine de paradoxes, elle se demande aujourd'hui s'il Ă©tait juste qu'elle puisse ĂȘtre autorisĂ©e Ă concourir avec les autres femmes. Elle porte surtout un regard mĂ©lancolique sur son histoire hors normes. Son fils, Nick, avec lequel les liens sont complexes et douloureux il l'appelle toujours papa et ne lui a jamais pardonnĂ© d'avoir Ă©tĂ© en pleine lumiĂšre dans les annĂ©es 70, avec les consĂ©quences que cela a eu sur sa propre enfance, parle de l'existence de RenĂ©e Richards comme d'un Ă©tat oscillant en permanence entre "profondstourments et recherche du bonheur".Le bonheur, ni Richard Raskind ni RenĂ©e Richards ne l'a vraiment trouvĂ©. "J'aurais voulu ĂȘtre un homme heureux, ou une femme heureuse, conclut-elle. J'aurais prĂ©fĂ©rĂ© ĂȘtre un homme qu'une femme imparfaite. Mais jamais je n'ai regrettĂ© mes choix."RenĂ©e Richards et son fils Nick, en Getty ImagesLes grands rĂ©citsSuzanne Lenglen, la divine idylle d'une championne et de son temps01/06/2022 Ă 2327Les grands rĂ©citsAd Vitas aeternam18/01/2022 Ă 2306Borgen une femme au pouvoir (en danois : Borgen [Ë b É Ë Ë w É n] [1]) est une sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e danoise en trente Ă©pisodes de 58 minutes créée par Adam Price et ses coscĂ©naristes Jeppe
Un homme amoureux aime nous regarder dans les yeux En bref, un homme amoureux, ça nous regarde⊠le regard, et mĂȘme quand câest timide au pire, ça cligne un peu et ça rougit, mais tout va bien. Câest le signe dâune relation en trĂšs bonne voie, ou comment lâamour se dĂ©clare trĂšs nettement dans le regard. De plus, Quâest-ce qui fait fuir les hommes ? Lâhomme a tendance Ă fuir la femme qui lui plait car il a peur de sâattacher un peu trop et dâavoir le cĆur brisĂ©. Du coup, dĂšs quâil sent que la relation devient un peu trop sĂ©rieuse et agrĂ©able, il a tendance Ă fuir pour se protĂ©ger de toute souffrance plus intense. Comment savoir si il tient Ă vous ? Un homme qui a un intĂ©rĂȘt pour vous va ĂȘtre dans la progression. Puis il va vouloir vous voir de plus en plus souvent. Vous parler mĂȘme pour ne rien dire parce quâil veut votre attention et tester votre intĂ©rĂȘt Ă vous. Il est important que vous assimiliez bien tout ça et que vous nâoubliez pas votre valeur. Par ailleurs, Quels sont les signes de lâamour chez un homme ? Mais attention Ă ce quâil ne devienne pas trop envahissant non plus⊠Il est fiable. Point de promesses en lâair quâil ne sache tenir. ⊠Lâamoureux dit des choses rassurantes. ⊠Il est trĂšs tactile. ⊠Votre nouveau compagnon vous introduit dans son univers. ⊠Lâamoureux peut perdre ses moyens au lit. ⊠Il est attentionnĂ© Comment lâhomme exprime son amour ?Quand un homme dit quâil tient Ă vous ?Comment savoir si câest un regard amoureux ?Comment savoir si une personne nous est destinĂ©e ?Quels sont les hommes Ă fuir ? Comment lâhomme exprime son amour ? On reconnaĂźt un homme amoureux car il prend soin de vous. Vous vous prĂ©occupez de son bien-ĂȘtre, et lui du vĂŽtre. Si vous veillez lâun sur lâautre de façon tout Ă fait naturelle, câest que lâamour est bien prĂ©sent dans votre couple. Quâest-ce qui retient un homme ? Un respect mutuel Les hommes comme les femmes ont la nĂ©cessitĂ© de se sentir respectĂ©s au sein de leur relation. Ils ont besoin dâĂȘtre entendus, Ă©coutĂ©s et que leur avis soit pris en compte dans les petites comme les grandes dĂ©cisions. Ils veulent se sentir utiles et importants au sein du couple. Quâest-ce qui peut faire fuir un homme dans une relation ? Aisselles douteuses, mi-bas en nylon et goĂ»t prononcĂ© pour lâalcoolâŠ. voici tous les tue-lâamour Ă Ă©viter ! Les tue-lâamour qui font fuir les hommes sont aussi nombreux et disparates que ces messieurs eux-mĂȘmes. Looks, dĂ©tails physiques, attitudes⊠Comment faire pour dĂ©goĂ»ter un homme ? Il va donc falloir redoubler dâefforts et tout mettre en Ćuvre pour Ă©conduire lâhomme qui vous harcĂšle. Soyez rĂ©pugnante ! Quand vous ĂȘtes Ă cĂŽtĂ©s de lui, prenez un mouchoir pour vider le contenu de votre nez bruyamment puis reniflez et regardez le ce qui en est sorti. Cela lui coupera toute envie. Quand un homme dit quâil tient Ă vous ? Il entretient la communication. MĂȘme sâil ne peut pas toujours rester en contact avec vous, il fait lâeffort de vous envoyer un message pendant sa pause cafĂ© ou le matin quand il se rĂ©veille. Un homme qui tient sincĂšrement Ă vous veut que vous sachiez quil pense constamment Ă vous. Comment savoir si un homme joue avec nous ? Si un garçon joue avec vos sentiments, il sera particuliĂšrement affectueux lorsquâil aura la possibilitĂ© de coucher avec vous. Vous pourrez remarquer dâimportants Ă©carts dâune situation Ă une autre et lorsque lâopportunitĂ© dâune relation sexuelle ne se prĂ©sente pas, il sera trĂšs peu tactile avec vous. Quand un homme sâinquiĂšte pour une femme ? Sâil sâinquiĂšte constamment de vos frĂ©quentations ou de ce que vous faites sans lui, câest quâil ressent un peu de jalousie. Mais câest tout Ă fait normal, cela vous montre quâil a peur de vous perdre ou que vos sentiments ne soient pas rĂ©ciproques. Comment savoir si un homme a des sentiments cachĂ©s ? Voici, donc, les signes dâun homme qui cache ses sentiments Il essaie de vous impressionner. ⊠Il ne refuse jamais lâune de vos propositions. ⊠Lorsquâil est avec vous, il nâest jamais accompagnĂ© dâautres femmes. ⊠Lorsquâil vous parle, il se penche vers vous. ⊠Il se moque des autres hommes de votre vie. Comment savoir si câest un regard amoureux ? Pour tout savoir , suivez le guide ! Son regard . Un homme amoureux cherche constamment le regard de la femme quâil aime. ⊠Il parle dâavenir. ⊠Il parle de vous Ă ses proches. ⊠Des gestes tendres. ⊠Il vous laisse choisir le film. ⊠Il vous fait des compliments. ⊠Il veut vous faire plaisir. ⊠Il nâa dâyeux que pour vous. Comment voir si un homme est amoureux de moi ? Comment savoir si un homme mariĂ© est amoureux de vous ? Le regard les yeux ne mentent jamais. ⊠La traversĂ©e des rencontres Ă©tranges trĂšs souvent. ⊠Vous Ă©coute -plus que dâhabitude- ⊠Attention particuliĂšre. ⊠Langage non verbal, langage non couchĂ© ⊠DĂ©sireux de contact physique. ⊠Regarder vos lĂšvres. Quand un homme se rend compte quâil est amoureux ? Votre conjoint vous pose des questions, rebondit sur chacune de vos phrases, saisit toutes les perches que vous lui tendez, creuse les confidences que vous lui faites⊠Cest clair il sâintĂ©resse vraiment Ă vous. Cest la preuve indĂ©niable quil a envie de vous connaĂźtre par cĆur, mais aussi de vous mettre en avant. Quelle est la plus belle preuve dâamour pour un homme ? dĂ©clarent prĂ©fĂ©rer les cĂąlins et les bisous comme preuve dâamour. des couples de français indiquent prĂ©fĂ©rer que leur moitiĂ© leur dise Je tâaime » pour leur tĂ©moigner leur amour. Et si vous pensiez tomber juste en offrant un cadeau Ă votre partenaire pour lui prouver votre amour, câest perdu. Comment savoir si une personne nous est destinĂ©e ? Les 5 grands signes que cet homme est destinĂ© Ă ĂȘtre avec vous pour la vie Il est arrivĂ© dans un moment inattendu. ⊠Il est votre meilleur ami. ⊠Il ne pourra jamais vous faire du mal ou vous manipuler. ⊠Il ose rĂ©vĂ©ler vos dĂ©fauts et vos qualitĂ©s. ⊠Il a beaucoup de points en commun avec vous. Quâest-ce qui rend fou les hommes ? Vouloir tout contrĂŽler. Le reprendre sur certains dĂ©tails quand il a une bonne vue dâensemble », ajoute le Dr Young, est une autre attitude qui rend les mecs dingues. Sâil est souvent vrai que les femmes arrivent Ă faire plusieurs choses en mĂȘme temps, cela ne signifie pas quelles doivent gĂ©rer tous les dĂ©tails. Quels gestes font craquer les hommes ? Ces 10 GESTES qui FONT CRAQUER les HOMMES ! Ăternuer comme un bĂ©bĂ© ⊠Se vautrer dans le tapis. ⊠Faire un cĂąlin Ă un chaton. ⊠Parler aux plantes. ⊠Sâendormir au cinĂ© ⊠Commander du jambon-purĂ©e au restaurant. ⊠Pleurer devant Cauchemar en Cuisine. ⊠Sâesclaffer comme une otarie. Quels sont les mots qui font craquer un homme ? Ce soir, je vais dormir toute seule. Je suis sĂ»re que je vais passer une nuit trĂšs froide sans toi. Jâai hĂąte de te revoir et de retrouver ta chaleur. Je vais essayer de garder le moral jusquâĂ ton retour. Quels sont les hommes Ă fuir ? Les 9 types dâ hommes Ă Ă©viter Esquiver le fils Ă maman » ⊠Faire attention Ă lâ homme clichĂ© ⊠Ăchapper au matĂ©rialiste. ⊠Prendre ses jambes Ă son cou devant lâautodestructeur. ⊠Passer son chemin sâil nâest pas prĂ©venant. ⊠Oublier le » surbookĂ© ⊠Sâabstenir si câest un troll internet » Quand lĂącher lâaffaire avec un homme ? 8 signes quâil faut lĂącher lâaffaire avec ce mec Il ne rĂ©pond jamais Ă vos textos. Câest bizarre quand mĂȘme. ⊠Câest toujours vous qui lâappelez. ⊠Il a toujours une excuse pour ne pas faire lâamour. ⊠Il nâa jamais un geste tendre Ă votre Ă©gard. ⊠Il est dĂ©jĂ casĂ©. Comment faire pour ne pas faire fuir un homme ? Jouer la carte de la sincĂ©ritĂ©, oui, mais peut-ĂȘtre pas au point de lui dire Je tâaime » au bout de 48 heures. Attendez un peu avant de lui dĂ©clarer votre flamme et ne lui faites pas peur en lui parlant de mariage, de bĂ©bĂ©s et de labradors.Quandun homme devient une femme. Choisir le bon moment transformer l'amitiĂ© en relation amoureuse est une question de sentiment. Nous nous sommes confessĂ©s, nous nous sommes rencontrĂ©s dans des moments difficiles, avons traversĂ© des Ă©tapes ensemble. Le seul dĂ©fi, peut-ĂȘtre, c'est de parvenir Ă prĂ©server aussi bien l'amitiĂ© que l'amour.
dimanche 5 janvier 2020 mis Ă jour le vendredi 10 janvier 2020 âLes apparences sont trompeusesâ ! DĂ©couvrez en images ces personnalitĂ©s qui sont nĂ©es avec un sexe diffĂ©rent du genre identitaire quâelles affichent. âOn ne naĂźt pas femme, on le devientâ ; disait jadis Simone de Beauvoir avec beaucoup de justesse. Avec le temps, et grĂące Ă de nombreux intellectuels comme de Beauvoir, on a fini par comprendre que le genre et le sexe pouvaient ĂȘtre deux choses bien distinctes. En ce sens, certains individus ressentent un dĂ©calage entre le corps dans lequel ils sont, et leur nature profonde exemple ces hommes qui âse sentent femmesâ, ou encore ces femmes qui âse sentent hommesâ. Tandis que certains restent au stade de lâapparat et de la mise en beautĂ©, dâautres passent un cap supplĂ©mentaire en se faisant opĂ©rer, afin que leur appareil gĂ©nital coĂŻncide parfaitement avec leur identitĂ© de genre. Aujourdâhui, avec la multiplication des manifestations et reprĂ©sentations mĂ©diatiques LGBTQIA+, les individus sont plus sensibilisĂ©s au cas des personnes transgenres, et la question de la transexualitĂ© progresse dans le dĂ©bat actuel. Figure de proue dans le domaine, la ThaĂŻlande regorge de nombreuses cĂ©lĂ©britĂ©s ouvertement transexuelles et travesties. Bien heureusement, le progrĂšs ne se cantonne pas aux frontiĂšres de ce pays dâAsie du Sud-Est partout dans le monde, des personnalitĂ©s transgenres Ă©mergent afin de dĂ©fendre leurs opinions et leur statut. Zoom sur celles dont la transformation nous a le plus impressionnĂ©. Marie France, magazine fĂ©minin
Afinde rĂ©pondre Ă la question « comment devient-on une femme ou un homme ? », nous allons dâabord expliciter le concept de « genre », un outil scientifique permettant de dĂ©construire ce qui semble « naturel » dans la rĂ©partition des rĂŽles entre les sexes. Dans un second temps, nous nous intĂ©resserons aux mĂ©canismes dâĂ©laboration des rĂŽles de genre â autrement dit Ă la