Livreset films pour voyage en Afrique de l'Ouest et du Centre. L’Afrique: un amour fou sous forme d’un abĂ©cĂ©daire. L'Afrique n'est pas un continent de seconde zone mais celui de l'avenir (HervĂ© Bourges) J'ai pour l'Afrique des sentiments intenses (François Hollande, ex-PrĂ©sident de la France) () Qu'est-ce

“Voyage au centre de la terre” est un Roman de Jules Verne. PubliĂ© Ă  Paris chez Hetzel en 1864, c’est le deuxiĂšme grand roman de la sĂ©rie des “Voyages extraordinaires”. Il raconte la descente au creux de la Terre. Quelques mots sur l’auteur Jules Verne est nĂ© Ă  Nantes en 1828 et meurt Ă  Amiens en 1905. DĂšs son plus jeune Ăąge, il est attirĂ© par les voyages, la mer et l’aventure. Il commence des Ă©tudes de droit qu’il abandonnera pour se consacrer entiĂšrement Ă  la littĂ©rature et Ă  l’écriture. Il commence par Ă©crire des poĂšmes et des piĂšces de théùtre, puis de nombreux romans d’aventures. Voyage au centre de la Terre en 1864, Vingt Mille Lieues sous les mers en 1869, Le Tour du monde en quatre-vingts jours en 1873, L’Île mystĂ©rieuse en 1874 parmi tant d’autres. ParallĂšlement Ă  ses nombreux travaux d’écriture, Jules Verne effectue de nombreux voyages Ă  travers le monde notamment au Royaume-Uni en NorvĂšge aux États-Unis, en Irlande ou encore Écosse, qui nourrissent directement ses Ɠuvres de fiction. En 1863, l’auteur devient membre de la SociĂ©tĂ© des auteurs et compositeurs dramatiques puis t membre de la SociĂ©tĂ© de gĂ©ographie en 1865. L’histoire en bref L’histoire de Voyage au centre de la terre de Jules Verne commence Ă  Hambourg en Allemagne. Un jour le professeur Otto Lidenbrock, gĂ©ologue et minĂ©ralogiste achĂšte un manuscrit original de SnoriSturluson. Ce livre fait parti d’une saga irlandaise du 12eme siĂšcle Heimskringla. Dans ce vieux manuscrit le professeur fait une dĂ©couverte qui marquera le dĂ©but d’une grande aventure. Le 24 mai 1863 il trouve accidentellement un vieux parchemin Ă©crit en langage codĂ©. GrĂące Ă  l’aide de son neveu Axel, il finit par percer les secrets du cryptogramme. Il dĂ©couvre que le parchemin Ă©tait, en fait, un message d’un dĂ©nommĂ© Arne Saknussem, alchimiste d’origine Islandais ayant vĂ©cu au XVIe siĂšcle. Ce dernier affirme avoir trouvĂ© un passage jusque dans le centre de la terre, Ă  partir du Volcan Sneeffels. Il dĂ©cide alors de proposer Ă  Axel de l’accompagner pour un voyage jusqu’au centre de la terre. Voyage au centre de la terre, la narrateur, Axel, raconte comment il a dĂ©cidĂ© de suivre son oncle dans son expĂ©dition. Les voilĂ  donc parti pour l’Islande, accompagnĂ© de Hans, un guide dĂ©vouĂ© et intrĂ©pide. Une fois arrivĂ©s au Volcan, ils n’hĂ©sitent pas Ă  y entrer et pĂ©nĂštrent alors dans un monde aussi fascinant que dangereux. Focus sur les deux personnages principaux Le professeur Otto Lidenbrock C’est le personnage principal du roman. Professeur de minĂ©ralogie Ă  Hambourg et oncle d’Axel, il est prĂ©sentĂ© comme un grand spĂ©cialiste dans son domaine. Mais c’est aussi un personnage excentrique au tempĂ©rament impatient et impulsif. Il manifeste dans tous ses actes et dans toutes ses convictions une Ă©vidente dĂ©mesure. PassionnĂ© par son domaine de recherche, il est aussi dotĂ© d’une volontĂ© inflexible et ne renonce jamais. Axel Axel est le narrateur du roman. Orphelin, c’est son oncle, le professeur Lidenbrock, qui le prend en charge. Fort de solides connaissances en gĂ©ologie et en minĂ©ralogie transmises par son oncle, il l’aide au quotidien dans ses travaux. Il a aussi une bonne culture classique. D’un tempĂ©rament plus calme et mesurĂ© que son oncle, il ne s’intĂ©resse pas au cryptogramme au dĂ©part. Il reste longtemps rĂ©ticent quant au voyage entrepris par son oncle mais dĂ©cide tout de mĂȘme de l’accompagner vers le centre de la Terre. Ce voyage reprĂ©sente pour lui une sorte de parcours initiatique. À lire aussi Comprendre L’étranger de Camus en 5 minutes

Abécédairede la chimie - CVC. Le saviez-vous? Il y a de la chimie dans tout ! Dans les laboratoires et l'industrie bien sûr mais aussi dans la nature ; chez l

Nombre de vues 7 470 L’épreuve de la Terre et les trois voyages symboliques de Percy John Harvey Editions CĂ©paduĂšs – 4 mars 2019 La rĂ©ception au grade d Apprenti est Ă  la fois un rituel d initiation, au sens strict, et un rite d admission pour entrer dans l Ordre de la Franc-Maçonnerie. FondĂ© sur les Quatre ÉlĂ©ments alchimiques, il constitue un rituel d initiation des plus Ă©laborĂ©. Pour le postulant, il prĂ©sente un vĂ©cu profond et intense, qui restera prĂ©sent durant tout le parcours maçonnique de l initiĂ© C est lĂ  que tout commence ! » SOMMAIRE Introduction1. Des Épreuves initiatiques 2. L abandon des MĂ©taux3. La Coupe des Libations4. L Épreuve de la Terre5. Le Cabinet de RĂ©flexion6. Le Cartouche du Cabinet de RĂ©flexion7. L uvre alchimique du Cabinet de RĂ©flexion8. DĂ©cors et amĂ©nagements du Cabinet de RĂ©flexion9. Les Ă©lĂ©ments symboliques de la RĂ©gression initiatique10. Les Trois Voyages symboliques11. Premier Voyage, l Épreuve de l Air12. DeuxiĂšme Voyage, l Épreuve de l Eau13. TroisiĂšme Voyage, l Épreuve du FeuANNEXELa caverne initiatiqueSethos et les mystĂšres d Isis Biographie de l’auteur De culture franco-britannique, Percy J. Harvey fut ingĂ©nieur dans le domaine aĂ©ronautique et spatial. Franc-Maçon depuis prĂšs de quarante ans, il est passionnĂ© par l’iconographie sacrĂ©e et l’hermĂ©tisme. Son travail d’écriture est principalement dĂ©diĂ© Ă  l’approfondissement du symbolisme maçonnique des Loges bleues et des Loges de Perfection.

LaLune aurait au moins 4,4 milliards d’annĂ©es, soit un petit peu moins que les 4,54 milliards d’annĂ©es de la Terre (mais plus que Jeanne Calment). La Lune que nous voyons la nuit dans le ciel n’est donc plus toute jeune, c’est la mĂȘme que voyaient nos ancĂȘtres, la mĂȘme qui Ă©clairait jadis les dinosaures. RÉSUMÉS & BIO-BIBLIOGRAPHIES Sam COOMBES Sam Coombes est MaĂźtre de confĂ©rences Ă  l'universitĂ© d'Edimbourg. Il est l'auteur de The Early Sartre and Marxism Lang, 2008, Edouard Glissant A Poetics of Resistance Bloomsbury, 2018, et Diasporic Trajectories. Charting new critical perspectives Taylor&Francis, 2019, co-Ă©ditĂ© ainsi que de nombreux articles dans les domaines des Ă©tudes postcoloniales et de la pensĂ©e politique. Il co-dirige le rĂ©seau de recherche Diaspolinks consacrĂ© Ă  l'Ă©tude des cultures diasporiques. Tiphaine SAMOYAULT Tiphaine Samoyault vit Ă  Paris oĂč elle enseigne la LittĂ©rature comparĂ©e Ă  l'EHESS aprĂšs avoir Ă©tĂ© professeure Ă  la Sorbonne nouvelle et Ă  Paris 8. Ses thĂ©matiques de recherches sont la littĂ©rature mondiale, la traductologie, les relations entre littĂ©rature et autoritĂ©. Elle est l'autrice d'essais, de rĂ©cits et de traductions littĂ©raires. Elle collabore Ă  de nombreuses revues littĂ©raires membre du comitĂ© de rĂ©daction de la revue Po&sie et dirige le journal en ligne En attendant Nadeau. Publications rĂ©centes BĂȘte de Cirque, Seuil, 2013. Roland Barthes, Seuil, 2015. Traduction et violence, Seuil, 2020. Christian UWE Christian Uwe est MaĂźtre de confĂ©rences en Ă©tudes culturelles et littĂ©rature comparĂ©e Ă  l'universitĂ© du Minnesota, États-Unis. Ses recherches se situent au croisement de l'esthĂ©tique et du politique, particuliĂšrement dans les littĂ©ratures caribĂ©ennes, subsahariennes et françaises. Il est l'auteur d'une monographie intitulĂ©e Le Discours choral essai sur l'Ɠuvre romanesque d'Édouard Glissant Peter Lang, 2017, ainsi que d'une Ă©tude Ă  paraĂźtre aux Presses de l'universitĂ© de MontrĂ©al intitulĂ©e L'Archive paradoxale penser l'existence avec le roman francophone subsaharien. Serge BOURJEA SpĂ©cialiste de l'Ɠuvre de Paul ValĂ©ry Ă  laquelle il a consacrĂ© de trĂšs nombreux ouvrages et articles, Serge Bourjea est Professeur Ă©mĂ©rite Ă  l'universitĂ© Paul-ValĂ©ry Montpellier 3. Enseignement Ă  l'Ă©tranger Antanarivo, Madagascar ; UniversitĂ© FĂ©dĂ©rale et UniversitĂ© de l’État, Rio de Janeiro, BrĂ©sil ; UniversitĂ© de Dakar, SĂ©nĂ©gal ; Rice University, Huston, Texas, USA ; Californie, USA ; de Suzhou et UniversitĂ© de Hangzhou, Chine. Collaborateur de nombreuses revues littĂ©raires en France comme Ă  l'Ă©tranger, il consacre aujourd'hui l'essentiel d'une critique gĂ©nĂ©tique qu'il nomme "ichnographique", aux "Ă©critures" de la modernitĂ©, qu'elles soient françaises ou francophones, verbales ou picturales. Bibliographie 2020. RenĂ© Depestre, Cahier d'un art de vivre – Cuba 1964-1978, Édition Ă©tablie, prĂ©facĂ©e et annotĂ©e par Serge et Marie Bourjea en collaboration avec l'ITEM/CNRS – axe "Manuscrits francophones" et le fonds francophone de la BibliothĂšque Francophone MultimĂ©dia de Limoges, Actes Sud, coll. "Archives privĂ©es". Serge Bourjea, "Un Arc-en-ciel pour l'Occident chrĂ©tien l'avenir d'un spectre", in revue SiĂšcle 21 – LittĂ©rature & SociĂ©tĂ©, n°33, pages 141-156. Paris, Automne-hiver 2018. Serge Bourjea, "Jorge Amado et René Depestre une amitié dans l'Histoire", in René Depestre, Le Soleil devant, M. Joqueviel-Bourjea éd., Hermann, coll. "Vertige de la langue", Paris, 2015. Serge Bourjea, "Le "cri atone" d'Édouard Glissant", in L'Écriture et le sacré Durand éd., p. 247-267, Montpellier, 2002. LoĂŻc CÉRY Édouard Glissant, des savoirs Ă  la crĂ©ation Pister les liens denses de l'Ɠuvre d'Édouard Glissant avec les sciences sociales nĂ©cessite avant tout d'envisager la question dans le sens d'une rĂ©ciprocitĂ© active, celle qui a innervĂ© Ă  la fois la continuelle immersion de l'Ă©crivain dans les savoirs de son temps, mais aussi l'approche et souvent l'usage de sa pensĂ©e qui n'a cessĂ© de s'amplifier, par les praticiens des sciences humaines en gĂ©nĂ©ral. Un double mouvement d'innutrition rĂ©ciproque dont il est aisĂ© de retracer l'itinĂ©raire, au seuil d'une investigation qui doit nĂ©cessairement interroger les rapports complexes de Glissant aux savoirs, depuis sa mĂ©fiance avouĂ©e envers les "catĂ©gories hĂ©ritĂ©es" dans Le Discours antillais, aux avancĂ©es les plus inattendues d'une forge notionnelle qui s'est Ă©tendue jusqu'Ă  ses derniers essais. Pour autant, le renouvellement continuel de cette pensĂ©e pose aussi et peut-ĂȘtre avant tout des problĂ©matiques de corpus, et la nĂ©cessitĂ© de considĂ©rer l'ensemble de sa production comme un tout insĂ©cable justement bien au-delĂ  des essais, dĂ©passant volontairement la si commode et pourtant si hasardeuse dichotomie entre pensĂ©e spĂ©culative et crĂ©ation littĂ©raire qui, dans le cas d'Édouard Glissant, s'avĂšre pleinement inopĂ©rante. Le pari pour les critiques comme pour les lecteurs, de considĂ©rer cette Ɠuvre comme une entitĂ© unitaire et Ă©tendue, ne doit plus intimider mais au contraire stimuler l'accĂšs au propos ambitieux d'un auteur qu'on a tĂŽt fait de rĂ©duire outrageusement Ă  la sphĂšre postcoloniale. Quitte Ă  relire ses nombreux ouvrages comme les moments d'un immense "texte-recherche" Ă©difiĂ© face au rĂ©el, selon l'expression stimulante d'Ivan Jablonka. LoĂŻc CĂ©ry dirige le CIEEG Centre international d'Ă©tudes Édouard Glissant au sein de l'Institut du Tout-Monde fondĂ© par Édouard Glissant en 2006. SpĂ©cialiste de Saint-John Perse et d'Édouard Glissant, il a fondĂ© les revues La nouvelle anabase et Les Cahiers du Tout-Monde. En 2020, il a publiĂ© une Ă©tude critique en deux volumes intitulĂ©e Édouard Glissant, une traversĂ©e de l'esclavage Éditions de l'Institut du Tout-Monde, coll. "IdĂ©es". CĂ©cile CHAPON Le vivant comme relais pour un imaginaire du monde À une Ă©poque oĂč il n'a jamais autant Ă©tĂ© question de liens — liens francs ou insidieux qui entravent, "liens qui libĂšrent", liens furtifs qui renouent avec d'anciennes formes de rĂ©sistance —, il s'agira de revenir sur la notion de "relais", dĂ©veloppĂ©e par Édouard Glissant au cƓur de sa dĂ©finition de la Relation qui "relie relaie, relate" PoĂ©tique de la Relation, Paris, Gallimard, 1990, p. 187. J'envisagerai la maniĂšre dont l'auteur construit des images-relais et des personnages-relais qui Ă©tayent concrĂštement l'imaginaire du monde et la critique de la mondialisation, en me concentrant plus particuliĂšrement sur les images vĂ©gĂ©tales et Ă©lĂ©mentaires. Arbres, herbes, fleurs, roches, volcans prennent au fil des romans la consistance de pigments ou de signes reconnaissables mais toujours en mouvement, instables dans leur combinaison et dans leur maniĂšre d'ancrer le texte et d'engager la mĂ©moire, la perception et l'agir des personnages. À partir d'une Ă©bauche de cartographie du vivant dans l'Ɠuvre romanesque plus particuliĂšrement, j'analyserai comment cette attention Ă  la texture vivante se fait relais de l'imaginaire pour penser et convoquer le monde contemporain, sur un mode qui va au-delĂ  d'un rapport symbolique, mĂ©taphorique ou anthropomorphique aux formes du vivant, et qui nuance les paradigmes du rhizome et de l'archipel le plus souvent convoquĂ©s pour illustrer la pensĂ©e de la Relation chez Glissant. CĂ©cile Chapon est maĂźtresse de confĂ©rences en littĂ©rature comparĂ©e Ă  l'universitĂ© de Tours. Elle a soutenu en 2019 une thĂšse intitulĂ©e "Le Figuier d'or intertextualitĂ©s classiques et reprĂ©sentations de l'oralitĂ© dans l'espace caribĂ©en Alejo Carpentier, Édouard Glissant, Derek Walcott", et parmi ses publications figurent plusieurs articles consacrĂ©s aux romans d'Édouard Glissant. Ses recherches actuelles portent sur les notions de traditions et de lieux dans les littĂ©ratures des AmĂ©riques, et sur le rapport entre langages et paysages en contexte caribĂ©en. Christine CHIVALLON Christine Chivallon est anthropologue et gĂ©ographe, directrice de recherche 1Ăšre classe au CNRS. Ses recherches portent sur les questions de cultures, mĂ©moires et matĂ©rialitĂ© et s'intĂ©ressent au pouvoir des mĂ©diations matĂ©rielles dans les reprĂ©sentations sociales. Elles sont principalement consacrĂ©es aux univers caribĂ©ens et aux sociĂ©tĂ©s Ă  fondement esclavagiste des AmĂ©riques, notamment au travers des mĂ©moires de l'esclavage. Elles comportent Ă©galement un important volet thĂ©orique et Ă©pistĂ©mologique engagĂ© dans une dĂ©marche rĂ©flexive sur les outils d'analyse du chercheur. Voir le lien Publications L'esclavage. Du souvenir Ă  la mĂ©moire, Paris, Karthala, 2012. "L'humain-l'inhumain l'impensĂ© des nouveaux matĂ©rialismes", École de l’anthropocĂšne de Lyon, 2021. Sonia DAYAN-HERZBRUN Sonia Dayan-Herzbrun est Professeur Ă©mĂ©rite en sociologie politique et en Ă©tudes fĂ©ministes Ă  l'universitĂ© de Paris. Auteure de nombreux ouvrages et articles, elle dirige la revue Tumultes et collabore rĂ©guliĂšrement au journal en ligne En attendant Nadeau dont elle est membre du comitĂ© de rĂ©daction. Elle est Ă©galement membre de l'Association Internationale des Sociologues de Langue Française AISLF et de la Caribbean Philosophical Association qui lui a dĂ©cernĂ© en 2016 le Prix Frantz Fanon pour l'ensemble de son Ɠuvre et de sa carriĂšre. Ses premiers travaux ont portĂ© sur le rapport entre mythe et mĂ©moire Ă  propos de l'histoire du mouvement ouvrier. Ses recherches portent maintenant d'une part sur l'agir politique des femmes au Moyen-Orient, de l'autre sur l'introduction du paradigme dĂ©colonial dans les sciences sociales. Charles FORSDICK Du Tout-Monde Ă  la littĂ©rature-monde Édouard Glissant a figurĂ© parmi les signataires du manifeste, publiĂ© dans Le Monde en mars 2007, qui prĂŽnait un dĂ©cloisonnement de la production littĂ©raire, une mise en relation des diffĂ©rentes littĂ©ratures d'expression française et la naissance d'une "littĂ©rature-monde en français". Glissant a Ă©galement contribuĂ© Ă  un chapitre — sous la forme d'un entretien — au volume Pour une littĂ©rature-monde paru chez Gallimard dans la mĂȘme annĂ©e. Cette intervention a pour but d'explorer le rĂŽle de l'Ă©crivain martiniquais dans cette nouvelle tendance littĂ©raire qui se voulait post-nationale, voire mondiale. Honorant rĂ©guliĂšrement le festival Étonnants voyageurs Ă  Saint-Malo de sa prĂ©sence, Glissant a contribuĂ© Ă  la transformation de la "littĂ©rature voyageuse" en "littĂ©rature-monde". Son influence se montre en particulier dans ce trait d'union cĂ©sure ou forme de relation ? qui crĂ©e le nouveau mot composĂ©, et fait partie intĂ©grante de la production nĂ©ologique de Glissant lui-mĂȘme Chaos-monde, Tout-monde, TotalitĂ©-monde, PensĂ©e-monde
. Mais cette influence reste-t-elle plutĂŽt superficielle chez une tendance littĂ©raire qui s'est avĂ©rĂ©e en fin de compte mĂ©diatique et sans conscience multilingue ? Comment y intĂ©grer activement la pensĂ©e glissantienne pour dĂ©passer un monolinguisme francophone et imaginer une littĂ©rature Ă©crite, traduite et enfin lue "en prĂ©sence de toutes les langues du monde" ? Charles Forsdick est professeur de littĂ©rature française Ă  l'universitĂ© de Liverpool et spĂ©cialiste de la littĂ©rature de voyage, de l'exotisme, et de la littĂ©rature postcoloniale et exophone. Publications Victor Segalen and the Aesthetics of Diversity Journeys between Cultures, Oxford, 2000. Travel in Twentieth-Century French and Francophone Cultures The Persistence of Diversity, Oxford, 2005. Co-auteur de Toussaint Louverture A Black Jacobin in the Age of Revolutions, Pluto, 2017. Lise GAUVIN Écrivaine et professeure Ă©mĂ©rite Ă  l'universitĂ© de MontrĂ©al, Lise Gauvin est Membre de l’AcadĂ©mie des lettres du QuĂ©bec, dont elle fut la prĂ©sidente en 2008 et 2009, et du Parlement des Ă©crivaines francophones. Elle a reçu en 2020 la Grande MĂ©daille de la Francophonie de l'AcadĂ©mie française pour l'ensemble de son Ɠuvre. Publications La Fabrique de la langue. De François Rabelais Ă  RĂ©jean Ducharme, "Points", Seuil, 2004. Chez Riopelle. Visites d'atelier, L'Hexagone, 2005. Lettres d'une autre, "Typo", Gallimard, 2007. L'imaginaire des langues - Entretiens avec Édouard Glissant, Gallimard, 2010. Le roman comme atelier, Karthala, 2019. Et toi, comment vas-tu ? - Roman, LemĂ©ac, 2021. Marie JOQUEVIEL-BOURJEA Marie Joqueviel-Bourjea est Professeure en littĂ©rature française contemporaine Ă  l'universitĂ© Paul-ValĂ©ry Montpellier 3, responsable au RIRRA 21 du programme de recherche transversal "Recherche en crĂ©ation – Recherches transdisciplinaires en poĂŻĂ©tique mĂ©thodologies, enjeux & savoirs inhĂ©rents aux processus crĂ©atifs". SpĂ©cialiste de poĂ©sie, elle interroge plus largement les Ă©critures d'aujourd'hui dans une perspective Ă  la fois poĂ©tique et poĂŻĂ©tique. Sa recherche s'intĂ©resse Ă©galement aux arts plastiques et aux relations intermĂ©diales entre poĂ©sie et peinture Ă  la ModernitĂ© — notamment dans l'espace du livre de dialogue. Elle est Ă©galement animatrice d'ateliers d'Ă©criture depuis 25 ans Ă  l'universitĂ© et responsable depuis 2009 du DiplĂŽme Universitaire d'Animateur d'Ateliers d'Écriture de l'UPVM. Travaux en lien avec le colloque 2020. RenĂ© Depestre, Cahier d'un art de vivre – Cuba 1964-1978, Édition établie, préfacée et annotée par Serge et Marie Bourjea en collaboration avec l'ITEM/CNRS – axe "Manuscrits francophones" et le fonds francophone de la BibliothĂšque Francophone MultimĂ©dia de Limoges, Actes Sud, coll. "Archives privĂ©es". 2015. RenĂ© Depestre, le soleil devant Marie Joqueviel-Bourjea Ă©d., volume issu du colloque de mai 2014 Ă  la BibliothĂšque Francophone MultimĂ©dia de Limoges sld MJB & Serge Bourjea, Paris, Hermann, coll. "Vertige de la langue", 418 p. 2018. "AllĂ©luia pour un homme-banian", dossier "RenĂ© Depestre" sld Tirthankar Chanda, in revue SiĂšcle 21, LittĂ©rature & SociĂ©tĂ©, n°33, automne 2018, p. 112-130. 2015. "Un "devenir-tendre"", in RenĂ© Depestre, le soleil devant, sld MJB, Paris, Hermann, p. 43-74. 2014. ""Encore une mer Ă  traverser" RenĂ© Depestre, Ă©tonnant voyageur de la "mondialitĂ©"" [texte issu d’une communication donnĂ©e au congrĂšs annuel du Conseil International des Études Francophones Ă  MontrĂ©al Canada en juin 2010], in L'Érotisme solaire de RenĂ© Depestre. Éloge du rĂ©el merveilleux fĂ©minin, sld MichĂšle Aquien, Paris, L'Harmattan, coll. "Espaces littĂ©raires", p. 63-95. Ana KIFFER Ana Kiffer est professeure au Programme de PĂłs-Graduação en Literatura, Cultura e Contemporaneidade de la PUC-Rio et au Programme d'Études Contemporains de l'Art Ă  l'universitĂ© FĂ©dĂ©ral Fluminense UFF. Elle a Ă©tĂ© Directrice de Programme au CollĂšge International de Philosophie de 2006-2012 et a coordonnĂ©, entre 2007 et 2012, l'Accord de coopĂ©ration CAPES-COFECUB entre la PUC-Rio et Paris VII. Ses recherches actuelles portent sur l'effort de relecture de la notion poĂ©tique et conceptuelle de la Relation chez Édouard Glissant, en ciblant l'importance de cette notion pour penser les nouvelles affections politiques. Depuis 2021, elle coordonne la collection "Édouard Glissant" pour la maison d'Édition Bazar do Tempo, Rio de Janeiro, Brasil, dont le premier livre publiĂ©, en 2021, a Ă©tĂ© PoĂ©tique de la Relation, traduit par Eduardo Jorge et Marcela Levi, et prĂ©facĂ© par Ana Kiffer et Edimilson Pereira de Almeida. À sortir une sĂ©lection du Discours Antillais faite par Sylvie Glissant, Jacques Leenhardt et Ana Kiffer, traduit par Thiago FlorĂȘncio et prĂ©facĂ© par Jacques Leenhardt et TiganĂĄ Santana en 2022, en 2023 Les entretiens de BĂąton Rouge et La Philosophie de la Relation. Christina KULLBERG ÉcopoĂ©tique et rĂ©sonance chez Glissant Cette communication s'interroge sur l'Ă©copoĂ©tique dans l'Ɠuvre de Glissant Ă  partir du concept de la rĂ©sonance. Glissant propose une Ă©copoĂ©tique ancrĂ©e dans la matĂ©rialitĂ© concrĂšte du paysage, menant Ă  une Ă©pistĂ©mologie intuitive de l'ailleurs et de l'avenir pourtant imprĂ©visible. Le but sera ici d'explorer la fonction de la sonoritĂ© pour entretenir la relation entre pensĂ©e et paysage afin de comprendre comment l'Ă©copoĂ©tique de Glissant s'articule en partie comme une pratique d'Ă©coute. D'une part, on verra comment le son devient vecteur pour faire rĂ©sonner prĂ©sent et passĂ©. D'autre part, on analysera la maniĂšre dont l'Ă©criture glissantienne s'engage dans un procĂ©dĂ© paradoxal, voire contradictoire, qui consiste Ă  faire de la dĂ©nomination locale du lieu, une poĂ©tique de l'extension et de la profusion qui rĂ©sonne ailleurs. Christina Kullberg est professeure de littĂ©ratures françaises Ă  l'universitĂ© d'Uppsala, spĂ©cialiste de littĂ©rature caribĂ©enne et de rĂ©cit de voyage. Parmi ses publications on retrouve de nombreux articles sur la littĂ©rature antillaise contemporaine Glissant, CondĂ©, Chamoiseau, Ina CĂ©saire, Fanon, etc. et sur la relation de voyage au XVIIe siĂšcle, ainsi que deux monographies, The Poetics of Ethnography in Martinican Narratives Exploring the Self and the Environment 2013 et Lire l'Histoire gĂ©nĂ©rale des Antilles de Du Tertre exotisme et Ă©tablissement aux Ăźles 2020. CĂ©lestin LEBA La paratopie crĂ©atrice dans la relation mondiale chez Glissant L'essai glissantien prĂ©sente selon l'approche littĂ©raire de Dominique Maingueneau une paratopie crĂ©atrice, c'est-Ă -dire une pensĂ©e mondiale "entre l'Ă©crivain et la sociĂ©tĂ©, l'Ă©crivain et son Ɠuvre, l'Ɠuvre et la sociĂ©tĂ©". Autrement dit il s'agit d'une "maniĂšre [pour Glissant] de "s'insĂ©rer" dans l'espace littĂ©raire et la sociĂ©tĂ© 
 [en construisant] en effet les conditions de sa propre crĂ©ation". Cela semble s'expliquer par le dĂ©veloppement de certaines binaritĂ©s que Glissant examine tantĂŽt sous la forme d'une relation, tantĂŽt sous la forme d'une opposition ou d'une consĂ©cution. Il revient dĂšs lors Ă  expliquer comment cela se manifeste concrĂštement dans PoĂ©tique de la Relation, TraitĂ© du Tout-monde et Philosophie de la Relation. Bibliographie Glissant, Édouard, PoĂ©tique de la Relation, PoĂ©tique III, Paris, Gallimard, 1990. Glissant, Édouard, TraitĂ© du Tout-monde, PoĂ©tique IV, Paris, Gallimard, 1997. Glissant, Édouard, Philosophie de la Relation, PoĂ©sie en Ă©tendue, Paris, Gallimard, 2009. Langlet, IrĂšne, L'Abeille et la Balance. Penser l'essai, Paris, Garnier, 2016. Maingueneau, Dominique, Le discours littĂ©raire. Paratopie et scĂšne d'Ă©nonciation, Paris, Armand Colin, 2004. NĂ©e, Patrick, Le QuatriĂšme genre l'essai, Rennes, PU Rennes, coll. "InterfĂ©rences", 2018. Amanda MURPHY Amanda Murphy est MaĂźtresse de confĂ©rences en anglais et traduction Ă  l'universitĂ© Sorbonne Nouvelle. Elle est l'auteure d'une thĂšse en littĂ©rature comparĂ©e qui s'inscrit sous le signe de la pensĂ©e de la Relation "Écrire, lire, traduire entre les langues dĂ©fis et pratiques de la poĂ©tique multilingue". Ses articles incluent "The Border Poetics of Theresa Hak Kyung Cha" paru dans l'ouvrage collectif Readings Across Borders 2020 et "PoĂ©tiques hĂ©tĂ©rolingues le queering des langues" paru dans la revue de genere 2020. Takayuki NAKAMURA Takayuki Nakamura est maĂźtre de confĂ©rences Ă  l'universitĂ© Waseda Tokyo. Il est l'auteur d'un livre en japonais intitulĂ© Édouard Glissant zen-sekai no bijonïŒˆĂ‰douard Glissant la vision du Tout-Mondeaux Éditions Iwanami 2016 et le traducteur d'une version japonaise de Faulkner, Mississippi Inscript, 2012. Giuseppe SOFO Une pensĂ©e archipĂ©lique ne peut se construire qu'Ă  travers la lecture plurielle d'un discours. La pensĂ©e de Glissant ne peut ainsi ĂȘtre apprĂ©hendĂ©e vĂ©ritablement qu'Ă  travers une lecture plurilingue, c'est-Ă -dire "en prĂ©sence de toutes les langues" Glissant, 2005 37 et de tous les imaginaires. Glissant a Ă©crit que "La traduction s'exerce comme une mise en rapports" dans laquelle "nous n'enjambons pas seulement la distance d'une langue Ă  une autre, nous entrons dans le mystĂšre d'une multi relation oĂč toutes les langues du monde 
 trament pour nous des chemins dĂ©multipliĂ©s qui sont en rĂ©alitĂ© les Ă©chos de la multiplicitĂ©" et sa pensĂ©e est l'espace idĂ©al d'expression de ces "Ă©chos de la multiplicitĂ©". Ce que je propose, c'est d'aller explorer cette "inimaginable rĂ©serve que procurent les langues du monde" Glissant, 1990 234 pour Ă©tudier ce qui se passe Ă  l'intĂ©rieur de l'Ă©criture de Glissant, une fois que son Ɠuvre est traduite et dĂ©placĂ©e, en me focalisant surtout sur les traductions de Soleil de la Conscience et Introduction Ă  une poĂ©tique du Divers en anglais, espagnol et italien. PlutĂŽt qu'essayer de dĂ©finir et limiter ces Ă©chos, je vais alors essayer de tracer cette multiplicitĂ©, pour entrer dans ce "mystĂšre d'une multi relation" qui peut nous en dire beaucoup sur l'Ɠuvre de Glissant, ainsi que sur une possible mĂ©thode de lecture des textes entre les langues de toute littĂ©rature caribĂ©enne. Bibliographie Édouard Glissant, PoĂ©tique de la relation PoĂ©tique III, Paris, Gallimard, 1990. Édouard Glissant, La CohĂ©e du lamentin PoĂ©tique V, Paris, Gallimard, 2005. Édouard Glissant, "Traduction et relation", Feuillet volant manuscrit, Carnet bleu, BoĂźte 13 Ormerod, NAF 28894 Fonds Édouard Glissant, BibliothĂšque nationale de France, Caroline SOUKAÏ Écrire en Relation enrhizomer le monde Le poĂšte travaille Ă  "enrhizomer" le monde selon Édouard Glissant dans le TraitĂ© du Tout-Monde PoĂ©tique IV, Paris, Gallimard, 1997. Le rhizome glissantien, qui s'oppose Ă  la racine unique qui fige, cherche l'incertain du devenir-autre, ainsi que l'entendaient Gilles Deleuze et FĂ©lix Guattari dans Mille Plateaux Paris, Éditions de Minuit, 1980. Artisan et voix de l'imprĂ©visible tant les rhizomes qu'il gĂ©nĂšre rencontrent l'Ă©cho — opaque mais ouvert — de l'ailleurs, l'Ă©crivain, selon Glissant, fait dĂšs lors Ă©merger un dire-archipel qui ancre autant dans le lieu primordial de l'Ă©criture qu'il en expulse. L'enjeu est donc d'entendre comment les PoĂ©tiques glissantiennes, Ă  la suite du Discours antillais, s'avĂšrent poĂ©litiques, en cela qu'elles proposent d'accĂ©der aux mouvements du monde, d'entrer en Relation. Caroline SoukaĂŻ est docteure en littĂ©rature comparĂ©e de Sorbonne UniversitĂ© et a rĂ©digĂ© une thĂšse intitulĂ©e "De l'insularitĂ© en tant que mode de dĂ©cryptage Patrick Chamoiseau, Ananda Devi, V. S. Naipaul", Paris IV - Sorbonne, 2017. Ses recherches portent sur les concepts poĂ©tiques forgĂ©s par Édouard Glissant, en tant qu'instruments d'exĂ©gĂšse comparatiste. Beate THILL Beate Thill est nĂ©e dans une famille franco-allemande. Depuis 1983 elle est traductrice littĂ©raire vers l'allemand, avec une spĂ©cialisation dans la littĂ©rature francophone de la CaraĂŻbe et de l'Afrique. C'est elle qui introduit la pensĂ©e et la littĂ©rature de Glissant en Allemagne, en collaboration intensive avec l'auteur, Ă  partir de La case du commandeur jusqu'Ă  la Philosophie de la Relation. Publications Traductions de Glissant La case du commandeur, Die HĂŒtte des Aufsehers 1983, Le discours antillais, Zersplitterte Welten – Der Diskurs der Antillen 1986, Le quatriĂšme siĂšcle, Die Entdecker der Nacht 1991, Mahagony, Mahagony 1989, Faulkner Mississippi, Faulkner Mississippi 1997, TraĂźtĂ© du Tout-Monde, Traktat ĂŒber die Welt 1999, Introduction Ă  une PoĂ©tique du Divers extraits, Kultur und IdentitĂ€t 2005, La terre magnĂ©tique, Das magnetische Land 2010, Philosophie de la Relation, Philosophie der Weltbeziehung 2021. Une petite anthologie de poĂ©sies, prise de la PoĂ©sie complĂšte, sous le titre de Schwarzes Salz. Ainsi que les textes publiĂ©s avec Patrick Chamoiseau Quand les murs tombent et L'intraitable beautĂ© du monde. Toutes les traductions ont Ă©tĂ© publiĂ©es par Verlag Das Wunderhorn, Heidelberg. Cyril VETTORATO La terre le feu l'eau et les vents, geste anthologique et poĂšme-monde En caractĂ©risant ce qui devait devenir l'ultime ouvrage paru de son vivant, La terre le feu l'eau et les vents, comme une anthologie de poĂ©sie, Édouard Glissant tendait un piĂšge malicieux aux lecteurs Ă  venir de cet objet tout en Ă©carts et en dĂ©bordements. Puisque "Rien n'est vrai, tout est vivant" — titre d'une confĂ©rence de 2010 placĂ© ici en exergue — alors ni les ratios qui prĂ©sident habituellement au geste anthologique, ni mĂȘme la poĂ©sie elle-mĂȘme, ne se prĂ©senteront avec le visage escomptĂ©. Aucun ordre chronologique ici, ni aucun classement par pays ou par continent ; des poĂšmes, oui, tels que nous l'entendons, mais aussi bien d'autres objets verbaux qui dĂ©jouent les cartographies gĂ©nĂ©riques. C'est que le poĂšme, s'il y en a un, est Ă  chercher Ă  l'Ă©chelle du livre lui-mĂȘme, vĂ©ritable forme-sens Ă  traverser contre le courant de nos habitudes de lecture, fruit forcĂ©ment Ă©trange d'une dispositio d'un genre nouveau. Cyril Vettorato est maĂźtre de confĂ©rences en littĂ©ratures comparĂ©es Ă  l'universitĂ© de Paris. Ses recherches portent sur les poĂ©sies contemporaines de la diaspora africaine aux États-Unis, au BrĂ©sil et dans la CaraĂŻbe, et plus particuliĂšrement sur la relation qu'elles Ă©tablissent entre l'Ă©criture, l'oralitĂ© et Ă  la performance. Il est l'auteur de PoĂ©sie moderne et oralitĂ© dans les AmĂ©riques noires 2018 et de nombreux articles sur ces mĂȘmes thĂ©matiques. Voyageau centre de la terre | Jules Verne | | Luc Weissmuller | | | 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID dQDzjrj1eyJD49tnUZFy1QVd8nlZdKopwTvwBOi7G0sHQXBm3T-B-Q==
LAbĂ©cĂ©daire de la physique - (EAN13 : 9782271064073) Ă©ditĂ© par CNRS Editions - RĂ©digĂ© par le Centre de Vulgarisation de la Connaissance, cet ouvrage dresse en 26 lettres un panorama accessible et ludique des notions fondamentales de la physique. Chaque lettre comprend la dĂ©finition d’un mot ou d’une notion appartenant au vocabulaire des sciences physiques ou
Voyage au centre de la terre est un Roman de Jules Verne 1828-1905, publiĂ© Ă  Paris chez Hetzel en 1864. DeuxiĂšme grand roman de la sĂ©rie des Voyages extraordinaires», Ă©voquant une descente au creux maternel de la Terre, l’Ɠuvre se charge d’un imaginaire aussi dĂ©lirant qu’inquiĂ©tant, dont le sens symbolique apparaĂźt comme une invite irrĂ©sistible Ă  l’interprĂ©tation. RĂ©sumĂ© du roman Le 24 mai 1863, le professeur Lidenbrock, minĂ©ralogiste au Johannaeum de Hambourg, et son neveu, Axel, dĂ©couvrent un Ă©trange grimoire signĂ© d’un fameux alchimiste islandais du XVIe siĂšcle Arne Saknussemm. Ils y apprennent la possibilitĂ© d’atteindre le centre de la Terre. Ils se lancent aussitĂŽt dans la folle entreprise, au mĂ©pris de toutes les objections scientifiques qu’elle soulĂšve chapitres 1-8. Les voici en Islande oĂč, en compagnie de Hans, un guide dĂ©vouĂ© et intrĂ©pide, ils s’enfoncent dans les entrailles d’un volcan Ă©teint, le Sneffels, sur les traces d’Arne Saknussemm. Ils pĂ©nĂštrent alors dans un monde aussi fascinant que dangereux. Ils manquent mourir de soif, s’égarent dans un labyrinthe de galeries. Mais contre toute attente, au lieu de s’élever, la tempĂ©rature des profondeurs terrestres se maintient Ă  un degrĂ© parfaitement tolĂ©rable chapitres 9-29. Ils traversent des forĂȘts d’immenses champignons, de fougĂšres et d’arbres primitifs, pleines d’extraordinaires fossiles. Ils naviguent mĂȘme sur un ocĂ©an souterrain, peuplĂ© de monstres prĂ©historiques. Une affreuse tempĂȘte les jette sur un rivage, hantĂ© par un troupeau de mastodontes gardĂ© par un gĂ©ant. La signature d’Arne Saknussemm les y attendait, gravĂ©e dans le roc. Le scepticisme d’Axel en est Ă©branlĂ©, pendant que Lidenbrock se montre de plus en plus exaltĂ© chapitres 30-40. Les explorateurs doivent s’ouvrir un passage Ă  l’explosif. EntraĂźnĂ©s sur un radeau dans la cheminĂ©e d’un volcan, ils sont ramenĂ©s par une Ă©ruption Ă  la surface de la Terre. Ils se retrouvent ainsi, le 28 aoĂ»t, aux abords de l’üle Stromboli, en MĂ©diterranĂ©e, Ă  plus de douze cents lieues de leur point de dĂ©part». Lidenbrock connaĂźt une gloire internationale, pendant qu’Axel, mĂ»ri par l’expĂ©rience, Ă©pouse GraĂŒben, filleule du savant chapitres 41-45. Analyse de Voyage au centre de la terre Par rapport Ă  l’inspiration la plus frĂ©quente dans l’univers de Jules Verne, Ă  son didactisme habituel, le lecteur se trouve ici profondĂ©ment dĂ©paysĂ©. De fait, Voyage au centre de la Terre apparaĂźt comme un roman tournant rĂ©solument le dos Ă  la rationalitĂ© scientifique. MalgrĂ© les thĂšses de Poisson et d’autres vĂ©ritables savants», Ă©voquĂ©es par Lidenbrock pour nier l’état de fusion interne du globe terrestre, celle-ci ne fait guĂšre de doute dĂšs avant 1864. Axel lui-mĂȘme refusera jusqu’au bout d’adhĂ©rer aux conceptions de son oncle. Tout en s’avouant Ă©tonnĂ© par ce qu’il a vu et Ă©prouvĂ©, il affirme encore aprĂšs son aventure En dĂ©pit de ce que j’ai vu, je crois et je croirai toujours Ă  la chaleur centrale.» Le personnage du savant, tel que l’incarne Lidenbrock, ne fait rien pour lever cette ambiguĂŻtĂ©. Son caractĂšre est excentrique, emportĂ©. Il manifeste dans tous ses actes et dans toutes ses convictions une Ă©vidente dĂ©mesure. On est frappĂ© par sa naĂŻvetĂ©, quand il s’engage dans la quĂȘte la plus insensĂ©e sur la foi d’un manuscrit aux origines incertaines. Il fait rire jusqu’à ses proches par ses dĂ©fauts de langue. SuprĂȘme dĂ©rision, mĂȘme la cĂ©lĂ©britĂ© que lui vaudront ses exploits se trouvera ternie par la proposition de M. Barnum “L’exhiber” Ă  un trĂšs haut prix dans les États de l’Union.» Autant de traits qui lui confĂšrent un aspect plus caricatural que crĂ©dible. D’ailleurs, il ne parvient ni Ă  dĂ©chiffrer la signification du grimoire, rĂ©vĂ©lĂ©e accidentellement Ă  Axel, ni Ă  expliquer le dĂ©rĂšglement de la boussole, lui aussi compris par son neveu. De plus, en voulant dĂ©mentir la science moderne par l’alchimie mĂ©diĂ©vale, Lidenbrock se comporte avec une inconsĂ©quence choquante, aux yeux du scientisme positiviste du XIXe siĂšcle. D’ailleurs, quel savoir tirer d’une telle Ă©quipĂ©e? Aucune leçon de gĂ©ographie amusante, ici. Les hĂ©ros peuvent bien s’entretenir parfois de gĂ©ologie ou de palĂ©ontologie, c’est toujours Ă  la limite du rĂȘve que leur discours les entraĂźne. Le monde qu’ils dĂ©crivent reste jusque dans sa substance plus imaginaire que rĂ©el. Comment analyser avec rĂ©alisme une nature surnaturelle? Je croyais assister, remarque Axel, dans quelque planĂšte lointaine, Uranus ou Neptune, Ă  des phĂ©nomĂšnes dont ma nature “terrestrielle” n’avait pas conscience.» En fait, s’agissant de l’exploration d’un non-lieu, on doit se demander si l’ailleurs visitĂ© ne reprĂ©sente pas davantage le temps qu’un espace. Toute l’errance des trois personnages paraĂźt en effet marquĂ©e d’une sorte de rĂ©trogradation gĂ©nĂ©rale. Elle leur permet ainsi de revenir aux temps prĂ©historiques, aux Ăąges primitifs. Leur voyage les entraĂźne au plus profond des strates gĂ©ologiques, aux origines obscures du Cosmos Les siĂšcles s’écoulent comme des jours! Je remonte la sĂ©rie des transformations terrestres.» Cette rĂ©gression s’accompagne mĂȘme d’un retour de l’individu sur lui-mĂȘme, avant son existence, d’une redĂ©couverte de l’état fƓtal. L’immense caverne envahie par les eaux sur lesquelles ils naviguent, matrice gigantesque d’une vie toujours renouvelĂ©e depuis l’aube des temps, en est l’image la plus saisissante. En donnant leurs noms aux Ă©lĂ©ments de ce monde secret — Port-GraĂŒben», Ăźlot Axel» —, les hĂ©ros semblent soucieux d’enraciner leur identitĂ© au cƓur de ces tĂ©nĂšbres originelles. Ils gagnent ainsi le droit de renaĂźtre, comme paraĂźt le figurer l’éruption qui les ramĂšne au jour, accouchement symbolique par lequel ils sont rendus Ă  la rĂ©alitĂ©. L’aventure aura en fait correspondu Ă  la durĂ©e d’une maturation nĂ©cessaire pour Axel, qui dĂ©crit au dĂ©but du roman son caractĂšre un peu indĂ©cis». L’Ɠuvre acquiert par lĂ  une dimension initiatique que d’aucuns n’hĂ©siteraient pas Ă  faire valoir par rapport Ă  l’écrivain lui-mĂȘme. Pour Mireille Gouaux-Coutrix, en transposant Ă  travers la symbolique du rĂ©cit les problĂšmes de son vĂ©cu et de son art, le romancier fait l’expĂ©rience de soi DĂ©sormais Verne, comme Axel, possĂšde l’instrument de son Ă©quilibre et de son Ă©panouissement. Il est le dĂ©tenteur d’une science secrĂšte, non point celle de la rĂ©volution technologique, ni celle de la pierre philosophale; mais bien plutĂŽt celle des sources profondes oĂč vient s’alimenter la crĂ©ativitĂ© dont l’écriture jaillit il est le maĂźtre du signifiant» Voyage au centre de la Terre» comme autoanalyse. À quoi servent les atlas et les dictionnaires pour nommer des choses qui n’existeraient pas si le poĂšte ne les avait pas dites? Pourtant, les dire suffit Ă  les crĂ©er. PropriĂ©tĂ© de l’écrivain, le langage est sans doute plus vaste que l’univers connu par la science. Narrateur de l’expĂ©dition, Axel s’y affirme comme le plus grand dĂ©couvreur. C’est lui, par exemple, qui trouve le poignard abandonnĂ© par Arne Saknussemm, et qui, malgrĂ© les doutes qui le tenaillent, fournit sans arrĂȘt de nouveaux motifs pour aller plus loin Un feu intĂ©rieur se ranima dans ma poitrine! J’oubliais tout, et les dangers du voyage, et les pĂ©rils du retour. Ce qu’un autre avait fait, je voulais le faire aussi, et rien de ce qui Ă©tait humain ne me paraissait impossible!» Ce feu intĂ©rieur» auquel il croit sans le rencontrer dans la nature, c’est dans son cƓur qu’il en voit l’évidence. DĂšs lors, la contradiction apparente entre rĂȘve et rĂ©alitĂ© peut se rĂ©soudre — C’est merveilleux!», s’exclame Axel. — Non, c’est naturel», lui rĂ©pond Lidenbrock. Leur dĂ©bat n’a pas lieu d’ĂȘtre si l’on suppose que l’imaginaire est un dĂ©tour nĂ©cessaire pour parvenir plus sĂ»rement au rĂ©el. Nous ne pouvons prendre pied dans l’existence qu’au terme d’un chemin passant obligatoirement par le mythe et sur lequel un pĂšre charnel ou lĂ©gendaire nous a forcĂ©ment prĂ©cĂ©dĂ©s. D. GIOVACCHINI Articles liĂ©s Ă  Jules Verne Fiche sur L'Ăźle MystĂ©rieuse rĂ©sumĂ© par chapitres et analyse Fiche de lecture sur Vingt mille lieues sous les mers rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© et analyse Michel Strogoff de Jules Verne rĂ©sumĂ© et analyse
Voyageau centre de la Terre - Chapitre II TĂ©lĂ©charger ( 7,4 Mo ) (re)DĂ©couvrez l'un des classiques de Jules Verne dans un format qui lui redonne une seconde jeunesse ! Voir l'article PubliĂ© le 26/10/2014 Ă  17:38 par Adrien Mangold. Voyage au centre de la Terre - Chapitre I TĂ©lĂ©charger ( 8,3 Mo ) Voyage au centre de la Terre - Chapitre I. Voir l'article PubliĂ© le Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisUn voyage initiatiqueVoyage au centre de la Terre peut naturellement se lire au premier degrĂ©, comme une simple histoire extraordinaire », ponctuĂ©e de planches qui ont fait rĂȘver des gĂ©nĂ©rations d'adolescents. Il est cependant difficile de ne pas percevoir la signification symbolique d'un rĂ©cit qui, par bien des aspects, renvoie aux mythes les plus universels comme aux pulsions les plus archaĂŻques. Avant tout, le roman ressortit au rĂ©cit d'initiation, dont il reprend la structure et la plupart des motifs. Axel, le jeune novice subit un certain nombre d'Ă©preuves dont il sortira vainqueur. Comme souvent, le rite initiatique a pour objet le passage de l'enfance Ă  l'Ăąge adulte, passage dont le mariage ici avec GraĂŒben est Ă  la fois la rĂ©compense et l'attestation. Pour cela, le jeune garçon doit tuer le pĂšre », c'est-Ă -dire prendre sa place Ă  la fin du roman, c'est Axel qui donnera des explications Ă  son oncle mĂ©dusĂ©. Quant aux Ă©preuves, elles peuvent toutes se rĂ©sumer en une seule, centrale l'Ă©preuve de la mort. Le nĂ©ophyte doit en effet mourir », se dĂ©pouiller de ce qu'il est, pour mieux renaĂźtre autre », expĂ©rience dĂ©cisive Ă  laquelle Axel n'Ă©chappe pas AprĂšs plusieurs heures, Ă  bout de forces, je tombai comme une masse inerte le long de la paroi, et je perdis tout sentiment d'existence ! Quand je revins Ă  la vie, mon visage Ă©tait mouillĂ©, mais mouillĂ© de larmes. » Or, dans les mythes, cette Ă©preuve prend souvent la forme d'un engloutissement par un monstre ou, ce qui revient Ă  peu prĂšs au mĂȘme, d'une descente dans les entrailles de la terre » ainsi pour Ulysse, Jason, HĂ©raclĂšs, OrphĂ©e.... Il existe au moins deux raisons Ă  cela d'une part, le voyage aux Enfers met le jeune homme en relation avec les ancĂȘtres morts, lui permettant ainsi de nouer les fils du passĂ© et du prĂ©sent et de trouver sa place dans la filiation. D'autre part, le sĂ©jour in inferno est aussi rĂ©gression ad uterum il s'agit bien en effet d'opĂ©rer d'abord un retour Ă  l'origine, de retourner Ă  l'intĂ©gritĂ© primordiale, pour mieux s'arracher Ă  la puissance maternelle expulsĂ© par le monstre, rejetĂ© par la terre ici, le volcan recrache littĂ©ralement les explorateurs et devenir enfin un homme Ă  part aura reconnu les grandes lignes du roman de Jules Verne. Dans les deux cas, le mouvement dans l'espace se double d'un dĂ©placement dans le temps et comme, fidĂšle en cela Ă  l'esprit du mythe, Verne fait du trio d'aventuriers les reprĂ©sentants de l'espĂšce humaine, c'est tout naturellement que ceux-ci retrouvent le passĂ© le plus lointain de l'humanitĂ©. Si Voyage au centre de la Terre nous parle encore aujourd'hui, enfants et adultes confondus, c'est sans doute plus par cette dimension mythique que par le savoir scientifique » qu'il prĂ©tend transmettre, mĂȘme si cet aspect n'est pas inintĂ©ressant, Ă  titre de tĂ©moignage historique sur l'Ă©tat des connaissances – physiques, biologiques, palĂ©ontologiques – en cette seconde moitiĂ© du xixe 2 3 4 5 
pour nos abonnĂ©s, l’article se compose de 2 pagesÉcrit par professeur agrĂ©gĂ© de lettresClassificationLittĂ©raturesƒuvres littĂ©rairesƒuvres littĂ©raires du xixe s. occidentalLittĂ©raturesƒuvres littĂ©rairesƒuvres littĂ©raires par genresƒuvres romanesquesAutres rĂ©fĂ©rences VOYAGE AU CENTRE DE LA TERRE, Jules Verne » est Ă©galement traitĂ© dans LITTÉRATURE NUMÉRIQUEÉcrit par Jean CLÉMENT, Alexandra SAEMMER ‱ 4 340 mots Dans le chapitre Une littĂ©rature hypertextuelle » [
] En publiant, en 1987, Afternoon , a Story , premiĂšre hyperfiction distribuĂ©e sur disquette, Michael Joyce a inaugurĂ© un nouveau genre fondĂ© sur la technique de l’hypertexte. ImaginĂ©e dĂšs 1965 par Ted Nelson, cette technique est aujourd’hui indissociable de la lecture sur le Web. À l’ordre fixe des pages imposĂ© par le livre se substitue une organisation du texte qui peut ĂȘtre parcouru de multiples [
] Lire la suiteVERNE JULES 1828-1905Écrit par Marc SORIANO ‱ 2 460 mots ‱ 2 mĂ©dias Dans le chapitre Anticipation et prospective » [
] La grande idĂ©e de Verne, que Hetzel va l'aider Ă  prĂ©ciser et Ă  mettre en forme, c'est celle d'Ă©crire le roman de la science », c'est-Ă -dire de remplacer le merveilleux des fĂ©es par un autre, celui de l'humanitĂ© pensante et surtout savante. L'idĂ©e n'est pas nouvelle. On la trouve dĂšs le xvii e siĂšcle, dans l'ironie de Perrault Ă  l'Ă©gard de la magie, si sensible par exemple dans Cendrillon , et p [
] Lire la suiteVoir aussiMYTHE littĂ©ratureLes derniers Ă©vĂ©nements3-28 fĂ©vrier 1981 Espagne. Tentative de coup d'État militaire et nouveau gouvernement Du 3 au 5, le roi Juan Carlos effectue son premier voyage officiel dans les trois provinces autonomes du Pays basque, alors que se prolonge la crise politique ouverte, le 29 janvier, par la dĂ©mission du Premier ministre Adolfo SuĂĄrez, chef du gouvernement constituĂ© par l'Union du centre dĂ©mocratique en juillet 1976. Le 4, Ă  Guernica, une vingtaine de dĂ©putĂ©s de la coalition sĂ©paratiste Henri Batasuna huent le roi pendant qu'il lit son discours devant le Parlement basque. [
] Lire la suiteRecevez les offres exclusives Universalis
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